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4 avril 2020 6 04 /04 /avril /2020 13:48

 

 

 

 

 

 

 

CODA

 

 

du ciel

  au-dessus de toi

      si peu si rare

       caché dans l’arbre

 

nous deux

  dans cet entrelacs

      si pieux si calmes

- attendre est tendre

 

à l’air

radouci du soir

rendons les armes

 

tes seins

  au-dessus de moi

si pieux si graves

  pressent ma hâte

ton coeur est d’une humeur

d’amazone

 

ma foi

cette bravade

n’est pas sans charme

surtout pour qui

depuis longtemps la fantasme

 

fière

  par dessus les draps

si blême si have

ô ta pavane

prend une ardeur

qui m’étonne

 

mon oeil         

  au-dessous de toi

cireux si grave

un peu s’alarme

 

toi

si rieuse les autres fois

feules

mais aussi brames

 

mon oeil

éperdu   vers toi

si feu si flamme

perce son drame

 

un voeu

inconnu de toi

    insidieux et grave

tisse sa trame

 

un délit

au-dessus des lois

tente ton coeur

    d’une noirceur

         qui détone

 

frêle

  pas si sure que ça

tu envies l’éclat

de mériter la palme

d’un tel fait d’arme

 

de tes cils

  en dépit de toi

ni bleus ni albes

perle une larme

 

l’oeillet

  à l’aplomb de moi

- cible si rare -

s’émeut se cabre

 

ton train

  fessu plus qu’il ne se doit

verse en mon coeur

une fureur furibonde

 

ma bièle

- ô pardonne-moi -

à la vue de ça

soudain y croit

 

ô dieu...

Priape !

cireux cinabre

fier se cambre

tout de marbre

 

je viens

où tu n’es jamais halé

vers l’aine

 

« Ciel… »

- mais pas déçue du choix -

ta voix

mi-voeu mi blâme

monte d’un râle

 

cruel

l’intrus    une foi dans l’antre

exerce sa rigueur

d’une longueur métronome

 

aveux

rappels   désidératas

signes indéniables

de ton bonheur

que le plaisir éperonne

 

ce bief

paraissait étroit

avant l’entame

 

ton miel

à l’insu de toi

  huileux  et faste

     ici me farte

 

et belle

elle paresse en toi

   sinueuse et tendre

 

sur ce

une nouvelle  fois tu la réclames

et tu l’acclames

 

ton oeil

parsemé d’étoiles

de feux  de charmes

tout le proclame :

ni dam ni drame

 

ta merveille

berce  mon art

d’une ferveur

très gloutonne

 

l ‘antienne

de ton désarroi

reçoit ton âme

ivre et létale

avec son spasme

 

le ciel

par le vasistas

semble entendre

un bien naïf épithalame

où ton coeur déja réclame

la grâce du coup

   qui le dévaste

 

CARMIQUEL  Coda

(Décalcomanies)

 

 

 

 

TITRE DE SÉJOUR

 

Muscs calme et vacuité

Vasques  palmes   et vahiné

Masque plumes et vanités

Buste…  galbe et vénusté

 

Flux flammes voracité

Sucs...

almée!

evoha

Ah ! Niké

 

CARMIQUEL  Titre de Séjour

(Décalco-manie)

 

 

 

MAL EN CHAIR

 

 

 

La chaire attriste et je n’ai plus de livres

 

amer et triste, et j’élude de vivre

 

la chair est triste mais partout j’ai vu pire

 

forcément tout empire, j’y exclus d’y souscrire

 

la chair est risque et j’élis tout délire

 

la chair me crispe et j’hulule tout ivre

 

la chair, en piste ! je m’y livre tout nu

 

la chair attire où j’ai pu ton délire

 

chérir est libre et j’inclus le fou-rire

 

 

ma chair profite, j’ai des livres de trop

 

la chair est triste mais des gélules font rire...

 

 

  CARMIQUEL  Mal en Chair

(Décalco-manies)

 

 

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