Q:- Faire intervenir en classe des appareils spécialisés n'est pas nouveau...
R:- Il convient de se demander pourquoi en effet, le projecteur de diapositives, l’épiscope, après un certain engouement, au début, sont sortis de l'usage assez rapidement et s'ils survivent, c'est dans quelque classes rares et spécialisées, quand l’établissement, lui, propose des dizaines de salles sans équipement.
Il convient de se demander aussi pourquoi la cybernétique qui a développé tant de machines spécifiques dédiées au travail dans les taches les plus diverses des humains n'a toujours rien proposé aux enseignants qui se rabattent, quand ils y trouvent un profit sur des machines dont la destination et les usages sont pensés pour l'atelier, le cabinet, le laboratoire, le bureau etc..;
Ful-Cran est pensé d'abord pour la salle de classe.
N'est-ce pas là, et dans l'échange du professeur et de l'élève, dans ce moment fondamental où tout (ou pas grand chose... ou rien...) peut passer et se passer?
Alors restons-là, n'en partons plus, dans la salle de classe.
Bien sûr c'est si tentant de filer projeter ses fantasmes de transformation pédagogique dans le périscolaire, le parascolaire, l’extra-scolaire!.. Cela fait trop longtemps qu'on agit ainsi au point que ce moment, le cours, et ce lieu, la classe sont devenus la macula de toutes nos visions de l'enseignement. Écartons l'administratif, l'assistant social, le psychologue, l'animateur, l'intervenant, l’accompagnateur… revenons dans la classe, forçons nous à regarder l'élève et son "instituteur"...
La salle de classe, le cours...
Avec Ful-Cran le maître est derrière chaque élève et "comme par dessus son épaule", il le regarde faire sa tâche.
L'élève reçoit non pas publiquement mais pour lui seul, sur son appareil un coup de pouce, un rectification,
À une question posée à l'ensemble de la classe, il répond à travers son appareil et sa réponse ne lui est pas volée par l'élève le plus rapide car le maître a fait un sort à sa réponse en la visualisant et/ou l'enregistrant.
C'est la carte du manuel qu'il a sous les yeux et non une carte plus ou mois ressemblante là-bas contre le tableau que le maître commente à force de tracés sur son appareil, sous ses yeux.
Sur la figure de géométrie, le professeur a développé une démonstration. Au tableau, le chiffon, à la fin, aurait tout emporté avec la craie, Avec Ful-Cran, l'élève enregistre la séquence, il la visionnera à nouveau ce soir à la maison.
Au cours d'une explication, l'élève sans quitter sa place, sans entrer en scène au tableau, peut vouloir apporter une contribution et, le maître lui "passer la main": sa contribution apparaît sous les yeux de tous.
L'élève dispose d'une feuille où figurent des petits carrés dessinés. Dix par exemple; Ou vingt . L’enseignant pose dix questions. Ou vingt. l'élève coche (ou non) à chaque fois un carré. Voilà un QCM vite fait bien fait. Le logiciel numérise, compare la feuille de l'élève avec la feuille-type, calcule la note (/10, /20...), l'enregistre, la publie sur la ful-cran de l'élève.
On peut - on le fera - ajouter d’autres exemples bien concrets…
Rappelons aujourd’hui - pour mémoire- le descriptif d’un ful-cran tel qu’il a été donné dans une précédente rubrique sous ce titre dans ce site:
-C'est un appareil portable et interactif d'enseignement assisté par l'informatique destiné à faire réseau dans une salle (de classe mais aussi de conférence, forum,...) entre les participants (étudiants, journalistes, congressistes) ; Il remplace les supports traditionnels (tableau noir, ardoise, écran...). C'est sur lui que se réalisent les actes faits ailleurs par la règle, la craie, le pointeur laser... Chacun de sa place participe à la démonstration et peut à son tour intervenir sur les appareils en présence.
Il est du format d'un PC portable et de la forme d’une tablette Il est équipé d'un transmission Wi-Fi et d'un mémoire flash. le réseau est piloté à partir d'un PC équipé d'une application logicielle spécifique.