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2 juillet 2007 1 02 /07 /juillet /2007 14:47

Ce système n'est pas une utopie. Il ne rève pas de délocaliser l'enseignement (plus d'établissements scolaires... la maison), ni de le dépersonnaliser (plus de professeurs ... un speaker), ni de dématérialiser le savoir (plus de livres... Google),
Il ne supprime que le tableau "noir". La classe perd sa scénographie "à l'italienne". Elle peut s'adapter à d'autres configurations (cercle, U, ...). Le professeur, son activité, sa parole ne sont plus le seul point focal de la classe. Son activité explicative passe par davantage de visuel: surlignages, détourages, flèches de liaisons (infogrammes), surimpressions, caches... Cette activité se déroule dans l'immédiate proximité de l'auditeur, l'élève (sa propre table).
Cet appareil est sans exemple, car à la différence du "tableau électronique", de "l'ardoise magique", du "cartable électronique" il ne cherche pas à dispenser les élèves du port du cartable et à importer commodément Internet en classe. Il ne fait réseau qu'avec les présents, réunis autour d'un même travail, il laisse l'enseignant prodiguer son savoir, documenter son sujet, conduire son explication. L'enseignant reste la source de la Connaissance, cet appareil est son outil gràce auquel il produit des cours avec un rendement amélioré.
Il fait usage des documents les plus variés sur les supports les plus divers. Il n'impose pas leur numérisation préalable.
Il doit pouvoir aussi tirer profit du "papier électronique" qui lui donnera dans cette configuration accès au ressources de l'image animée.
Ainsi cet appareil peut-il être produit à un coût modique pour, de manière démocratique, venir prendre sa place dans le cartable de chaque élève et sur sa table à chaque heure de classe. Il peut lui servir aussi d'agenda, de cahier de textes...
On peut aussi penser à son utilisation dans les classes de certains pays où plusieurs dizaines d'enfants regardent, de l'intérieur d'un local assombri, sous la férule d'un surveillant débordé, à travers un piètre téléviseur un instituteur national officier à leur in(a)tention. Son travail serait démultiplié si sous sa conduite les enfants pouvaient réaliser de leur main un vrai travail personnel, réellement et fréquemment pris en compte, sur un support pédagogique tangible.
Les concours (fonction publique par exemple) mettent en lice plusieurs centaines de candidats parfois. Les QCM passées par appareil, et analysés , par simples superpositions- à travers le logiciel associé verraient leur correction et leur notation automatisés et la proclamation des résultats instantanée.
Lors d'une conférence de Presse (congrès, forum), les documents, distribués, verraient leurs éléments remarquables pointés par l'orateur sur l'écran de l'appareil mieux que ne le fait une règle ou un crayon laser sur un transparent projeté sur un écran, souvent trop éloigné ou flou sous les mauvais angles.
Les domaines d'applications défient sans doute l'imagination la plus prospective. Pour s'en tenir à l'enseignement, la population susceptible de ressortir d'une formation est grandissante dans le monde mais les méthodes qui ont fait leur preuve depuis plus d'un siècle pour instruire l'Europe et l'Amérique témoignent de plus en plus de leur essoufflement. Le métier de professeur doit connaître lui aussi une révolution technologique qui, comme toute les révolutions vraies marque le retour au sens pratique, à la simplicité et à la commodité au service de l'efficacité.
(6/6 fin)

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