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5 avril 2015 7 05 /04 /avril /2015 13:56

Accepter les différences ? Quoi de plus facile!

 

Soulever des différents ? Pourquoi se mettre en cette peine ?

 

Morale du confort : la tolérance comme une indifférence.

 

Se rendre à l’évidence. Si tant de différences il y a, elles nous tiennent à distance.

Voisin de palier mais pas de plain-pied. Vis-à-vis mais pas mon alter ego. Son roi n’est pas mon cousin

 

Et pourtant un métis est mon semblable : le fruit du métissage de son père et de sa mère comme moi et bien d’autres. L’âne a ses ânons, le benêt ses benettons. 

 

Plus que de l’indifférence le refus de sangs-mêlés c’est de le honerie.

 

C’est donc une exigence de rechercher nos ressemblances surtout si elles échappent à l’évidence. 

 

Préférer la précellence , cultiver nos excellence. 

 

Différer l’indifférenciation. Se mêler à ceux qui nous regardent. 

 

Et nous demander si nous ne pourrions les assembler sans faux-semblants et en faire  l’alliage  dans l’alliance.

 

 

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28 août 2014 4 28 /08 /août /2014 16:19

 

- 10 juillet -

        Hier n’est plus et demain pas encore
    après et avant se confondent à pendant
maintenant arrive  amène   avenant


    désormais c ‘est déjà maintenant tout de suite
à l’avenir de se faire attendre
    il aura bien le temps
demains viendront à l’avenant


et moi là-dedans?
Moi n’est que de maintenant
Moi présent   au présent seul
à présent 
    dans la présence d’aujourd’hui

 

 

- 4 août -

   

    On nait  on est  
    on est soi 
    on suit 


    on suit
    ceux qui passent
    qui passent le temps que passe
    le temps
    on sursoie


    on essuie
    plâtres   gros temps
    on en sue  en suinte
    on en bave
 
    où on en est? 
    on suit
    on connait de plus en plus 
    des données des rendus
    coups pour coup  des comptes rendus
    des pas perdus
    on reçoit des revenus


    on prend parti on nous reconnait
    on gagne à être connu 
    on est connu on nous tutoie
    on nous avantage davantage


    on est dépassé
    on nous prend comme on est 
    on avance en âge
    on ne s’attarde pas davantage 
    on ne reste pas
    on n’est plus


 

- 11 aôut -

 

Que peut plus d’eau que la mer ? Quoi de plus d’eau ? 
Ici de l’eau toute en eau. 
Va-t-elle à la terre, elle en revient eau
la mer se reprend


la pluie y tombe à seau  sans rien changer au tableau
la mer prend l’eau


en pleine mer quoi d’autre que l’horizontale ? 
Un plan d’eau plein d’eau 
flaque que la mer  


en plus que peut la mer d’autre?
 
la mer rien d’autre qu’elle même sur des miles et des milles 
Tant d’eau en plan ça a le sel de l’éternel  le bleu de l’immatériel
la mer s’apprend


Mer   vasque d’eau flasque  vaste    lasse


en outre... oui   mais quoi ?


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30 juin 2014 1 30 /06 /juin /2014 08:11
 

7 juin

 

L’ÉTAT DE TIERS

 

Le tiers en rien n’altère

le tiers ne vient pas en plus mais en pla

il ne vient à la place mais à sa place

il ne prend la place de personne, ni d’autrui ni de quiconque

il se met à la place du manque

le tiers nous fait entier

il n’est pas de trop

le tout est toujours trio

 

28 juin

 

HOSPITALITÉ

Il passe son chemin

je le retiens

il passe ma porte

je suis hôte

 

il est autre mais c’est mon autre

autrui près de mon âtre

 

comment être pour mériter

l’hospitalité que je lui dois

trouve-t-il mon horizon

propice à la portée de ses vues

mon espace à la mesure de sa grandeur ?

 

Aurais-je assez d’étoffe pour son envergure

de coffre pour l’épandage de son bagage

de feu pour la chaleur de son éloquence

 

Que mon intérieur offre loisir à son retirement

et ma réserve soit favorable à son ressourcement

mon quotidien pas trop navrant devant sa légende

 

La distance fond la résistance

la décence se paye du silence

 

Comme l’intime s’approfondit en sa présence

la décence est la paye du silence

l’immédiat est tout de conscience

 

Mon for intérieur n’ a pas plus de place

elle est pour lui

a-il atteint sa convenance ?

 

ai-je assez fait sa place à son passage

et rendu

pour tous ses dons

grâce ?

 
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27 janvier 2013 7 27 /01 /janvier /2013 14:55

Toute chose a sa part de vérité...

Non. La vérité est à part entière et en toute chose qui y a part.

 

Elle fait le départ des choses.. La vérité est le cerne de la chose vraie. Elle est circonscrite. La chose dans sa circonscription, son chez soi, son intimité est la chose vrai. Son appartement et son département.

Elle l’auréole, la signale d’un halo pour qui veut regarder avec ses propres yeux. Au delà, rien n’est plus vrai.

 

Le vrai ne règne pas, il administre la vérité. Son régime ne commande pas mais ordonne, met bon ordre.

On est dans le vrai ou pas. La vérité est un lieu. On en sort, on la quitte… elle reste , elle, dans le vrai. Saura-t-on revenir? Reprendre position?

C’est de là seulement que l’on voit. La chose se montre en vrai.

De la vérité n’est pas dans chaque chose, mais la chose n’est qu’en vérité. Dans sa vérité la chose est enfin constituée, circonscrite à sa vérité, margée par l’erreur. Elle se révèle et l’avéré, révélé, le revélé vrai, a la beauté du rève.

 

Il n’y a pas une seule vérité pour tout et n’importe où mais tout a sa vérité

Partout où elle est, là est le vrai mais le vrai n’est pas partout.

 Le faux se révèle au fur et à mesure que nous revenons vers la situation où la vérité est d’évidence: l’absurdité de la dernière guerre nous apparait de moins en moins évidente à mesure que nous entrons dans les conditions d’entreprendre la prochaine. Et le pacifisme de naguère nous devient l’erreur à ne pas faire aujourd’hui. 

Plus tard vérité et fausseté se croiseront dans l’autre sens.

 

 

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24 mai 2012 4 24 /05 /mai /2012 15:34

Le 1er Juin, débarquement vers 5 heures à Ramsgate (Angleterre) - Les pelotons de G.R.M.sont immédiatement dirigés par train sur Plymouth, où ils arrivent vers 21 heures. Ils embarquent aussitôt sur le Paquebot VILLE D’ALGER et débarquent le 2 juin à Cherbourg. 

 

/ la retraite jusqu"à la Loire /

 

 

Dimanche  (2 Juin) 1940

-----------

Nous arrivons en rade de Cherbourg à 6 heures.

À 12h30 nous débarquons.

Départ de la gare de Cherbourg à 17h10.

Arrivée à Caen vers les 20 heures.

 

 

Le 3 Juin 1940   (Lundi)

-------

Départ de la gare de Caen à 11h10.

Arrivée au Mans à 17h30.

-------

 

 

Le 3 Juin le Capitaine TOUNEMIRE et le P.M. 7/4 arrivent au Mans (Sarthe), lieu de leur résidence où ils avaient été désignés.

 

 

 

16 juin 1940  (dimanche)

 

Vers 15 heures le capitaine cdt la 3e Cie se rend à la Région pour voir s’il y a des ordres en ce qui nous concerne - Il apprend que l’E.M de la 4° région quitte en tout hâte Le Mans.

Le capitaine Tournemire se rend alors auprès du colonel cdt la Région li explique ce qu’il a vu et entendu à l’E.M de la Région.

Le colonel cdt la Région ordonne de nous replier sur Rennes en 2 etapes. 1er étape Le Mans-Vitré - 2è étape  Vitré - Rennes -

Départ de Cavaignac à 17h30;

1 Peloton motorisé (7/4)

2 Pelotons à pieds (8/4  9/4)

Arrivée à Vitré vers 21h30.

La camionette du PM 8/4 arrive le 17 à 2 h.

--------

 

Le 16 Juin, la Compagnie de G.R.M qui s’était regroupée au Mans (sauf blessés et prisonniers) quitte le Mans pour Vitré avec l’État-Major de la 4è Légion de G.R.M.

 

 

17 juin 1940 (lundi)

 

Vers 10 heures l’E.M de la Région nous rejoint à Vitré -

Le Cdt qui devait se rendre à Rennes reçoit l’ordre de rester provisoirement à Vitré

Vers 19h son Cdt fait former la Cie par groupes de combat. Vers 20h ces groupes vont occuper les barrages établis à Vitré.

--------

Le 17 juin, la G.RM. stationne  à la Caserne des Gardes à Vitré.

 

 

18 juin 1940  (mardi)

--------

À 6h30 le colonel cdt la Cie fait appeler le cdt de la 3e Cie et lui prescrit de faire relever les barrages en vue de nous replier sur Chateau-(Thébaud?).

Départ vers 7 heures.

Vers 16 heures nous traversons la ville de Nantes   

Arrivée au cantonnement (à 15 km en arrière de Nantes) à 17 heures.

 

Le 18 Juin, l’Etat-Major de la 4è Légion et la 3è Compagnie se replient sur Nantes où ils passent la Loire et cantonnent au Souricières.

 

Le 19 Juin 1940 (mercredi)

--------

La matinée repos.

Nous attendons des ordres pour savoir quelle sera la destination que nous devrons prendre.

Vers 10 heures le colonel  EM envoie un garde motocycliste à Nantes où il reçoit l’ordre verbal de revenir à Nantes;

À 12 heures un agent motocycliste apporte un pli contenant l’ordre écrit de nous rendre à Nantes.

À 13 heures départ du cantonnement.

En cours de route un officier nous prévient que l’ennemi est très près. Nous en informons le colonel qui n’en tient nul compte.

À 18h30 nous arrivons à Nantes où nous sommes reçus par les Allemands -

Nous sommes prisonniers -

Nous sommes dirigés sur la caserne de RM. Nous rendons les armes sauf pistolets.

 

 

Le 19 Juin au matin, le Colonel commandant la 4è Légion de G.R.MM ayant reçu l’ordre du Général commandant la Place de Nantes (alors que celui-ci n’était pas encore prisonnier) de se mettre à sa disposition - L’Etat-Major de la 4è Légion et la 3è Compagnie de G.R.M. rentrent à Nantes le 19 Juin après-midi vers 14 heures où sont les Allemands depuis midi

Après des pourparlers entre les troupes allemandes et le colonel commandant la G.R.M, l’État-Major de la 4è Légion et la 3è Compagnie de G.R.M sont dirigés sur la caserne des Gardes Mobiles à Nantes pour aider ces derniers à assurer le service d’ordre.

 

 

Le 20 juin  (jeudi)

--------

Vers 10 heures nous quittons la caserne de la RM pour aller occuper notre nouveau cantonnement. (rue Goulnier (?) Nous créons une popote.

 

 

Le 21 Juin 1940  (vendredi)

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Le personnel assure la circulation en ville. Chaque militaire en service  est porteur au bras gauche du brassard portant le tampon allemand.

 

 

Le 22 Juin 1940  (samedi)

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Repos pour tout le personnel.

À 18h30 l’armistice est signée avec l’Allemagne.

 

 

Le 23 Juin 1940  !Dimanche)

------

Servons en ville.

 

 

Le 24 Juin  (Lundi)

 

R.A.S.  Armistice signée avec l’Italie.

 

 

Le 25 Juin  (Mardi).

Vers 1 h fin des hostilités.

Ordre de regagner Le Mans le 26 à 7 heures

----

 

Du 20 au 25 Juin la 3è compagnie de G.R.M au Mans assure le service d’ordre.

 

Le 26 Juin la 3è Compagnie rejoint Le Mans où elle assure la police en attendant le retour de la Gendarmerie et sa dissolution.

 

 

 

26 JUIN 1940  (Mercredi)

 

Rassemblement de la Compagnie à l’E.M Légion à 6h45.

Départ de Nantes à 7h30.

À 8h le Garde Dela est accidenté. Il est amené au Mans avec la voiture de liaison de la Cie.

De 12h19 à 1h arrêt à Château-Gonthier (déjeuner).

(Arrivée au Mans , Place de la République, à 6h35 (heure allemande). Le Capitaine se rend à la kommandantur Allemande.

Nous cantonnons  à l’Institution Ste ..... rue de Tascher.

En cours de route nous avons été escorté par la Feldgendarmerie -

 

/Une page blanche, deux feuilles absentes, 6 feuilles blanches:

avant-dernière page, retournée (= 2é du carnet retourné)/:

 

 DHENIN Pierre,  Leon, Auguste

né le 23 décembre 1919

à Auchel (P.D.C)

Instituteur   32 Boulevard François Ier Institution Notre-Dame  Le Havre (S.I)

avait été incorporé le 1 Juin

 

/dernière page = 1er du carnet retourné/:

Une liste de noms et n° (de code?) avec en face les noms suivants:

Dela, Brequi, bordeau, chef Roce, ajd Fuik, Passoux, Mayer, Weippat, Anglade, Poirier, Lt Duval, Miquel, Fagnet,  Poyen, Adj Gauthier.

 

 

 

FIN

 

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22 mai 2012 2 22 /05 /mai /2012 19:09

Le 25 Mai, le Capitaine TOURNEMIRE, avec son chauffeur et son secrétaire rejoignent St Amand où ils retrouvent le P.M. motorisé 7/4 de sa Compagnie;

 

/Dunkerque ( Malo-les-Bains ) - l’Angleterre /

 

Dimanche 26 Mai

-----

Journée relativement calme jusqu’à 17heures. 

À 17 heures bombardements intensifs de l’aviation et de l’artillerie ennemies. Le garde Bory est blessé.

Le Cdt de compagnie reçoit l’ordre de se replier à Peronne-en-Montois. Départ de St Amand à 21 heures (avec le PM 7/4);

À Aix le PM 7/4 s’installe défensivement pour assurer le repli du 13e Zouave.

 

 

Le 26 Mai, bombardement de St Amand. L’Etat-Major du Secteur fortifié de l’Escault et les pelotons deG.R.M. se replient sur Péronne à Montois.

 

 

Lundi 27

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Vers les 8 heures, passe le 13e Regt de Zouaves qui se replie- Le Cdt de Cie  et le PM 7/4 quittent Aix à 8h30. Nous arrivons dans la forêt de Peronne à 10h20.

À 12H30 nous quittons le forêt de Peronne pour nous rendre à  Sanghin où nous arrivons à 18 h.

À 19H30 nous nous dirigeons sur Frxxxx où nous arrivons à 20H -

Nous partons sur le Mxxx Cxx. Un tir d’armes automatiques ennemies nous oblige à retourner sur nos pas. Nous nous dirigeons sur Lille (gros embouteillage).

Le Chef Shiller est blessé

Nous réussissons à nous dégager et partons en direction de la Mer      du Nord, avec le Lt Duval et un équipage, ayant perdu la liaison avec le reste du PM7/4.

 

 

Le 27 Mai, le repli continue sur Sanghin - Le 28 Mai sur Nieppe - Le 29 sur Honchcotte - Le 30 sur Brédunes et Malo-les-Bains.

 

 

Le 28 mai   (Mardi)  -

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Vers les 5 heures nous arrivons à Nieppe avec le cinquième (?) du PM 7/4 et l’équipage, avec quelques officiers du QG - Sommes soumis à un bombardement des forces ennemies. Nous cantonnons dans une ferme. À 12h30 nous apprenons que l(ennemi nous encercle. /Nous brûlons tous les documents (barré)/  barré . Dans l’impossibilité de nous défendre, nous /brûlons (barré)/  nous recevons l’ordre de brûler toutes les pièces d’archives et documents -

À 21H nous tentons une échappée - tous nous nous regroupons avec le QG du Général de le Laxxxx.

Nous en partons à 21h30.

Après maints et maints détours pour échapper aux bombardements ennemis ou à tomber dans leurs positions.

 

le 29 Mai  (mercredi)

 

Nous arrivons à Houddelaast vers les 7 heures.

L’ennemi se rapprochant, nous repartons de Houddelaast vers 18 heures en direction de Malo-les-Bains. À la sortie de Houdelast un embouteillage et un bombardement ennemi nous obligea à abandonner la voiture que nous rendons inutilisable. Nous partons à pieds avec le RG. en direction de Bretune.

le 30 Mai 1940  (jeudi)

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Nous arrivons à Bretxxx à 1 heure Repos jusqu’à 7 heures Dans l’impossibilité d’embarquement dans cette localité, nous partons à pieds à Malo-les-Bains où nous arrivons vers les 10 heures - Nous nous installons à l’hôtel Régina où s’établit le QG du secteur fortifié de l’Escaut - Dans la nuit bombardement fort intensif pour empêcher tout embarquement

 

le 31 Mai -

 

Dès les 6 heures, le personnel de la PM 7/4 que nous avions perdu à Lille nous à rejoint.

Vers les 9 heures le Pm7/4  que nous avions quitté à Hochcotte   nous rejoint également avec l’équipage qui l’accompagne. Nous attendons les ordres pour l’embarquement

À 12 h nous partons pour embarquer(avec PM de Sarreguemines).

Nous attendons sur la Plage de Malo, qu’un bateau soit mis à notre disposition. À 15 heures une dizaine d’avions ennemis survolent la plage et lachent quelques torpilles qui éclatent non loin de nous (le garde Lecourt reçoit un éclat sur le casque); 2 appareils ennemis abattus.

/ ajouté à l’encre dans l’interligne: combat aérien; 1 avion canadien abattu-/

Vers les 18 heures une vedette vient nous chercher. Nous faisons    une cinquantaine de mètres dans l’eau  pour rejoindre cette vedette. Cette dernière nous conduit au bateau de transport « Amazone ». Nous montons à bord. Un groupe d’avions ennemis survolent notre bateau. La DCA ouvre le feu. Des torpilles tombent à proximité du bateau-

Vers les 21 h nouvelle attaque de l’aviation ennemie.

Nous quittons Malo-les-Bains à 22h.

Vers les 22h30 une torpille lancée par une vedette lance-torpilles ennemie passe à quelque 2 mètres de  notre bateau.

La traversée s ‘effectue sans accident; La DCA de notre bateau abat 2 appareils ennemis. 

 

 

Le 31 Mai, embarquement à Malo dans l’eau jusqu’à la ceinture pour prendre une chaloupe en vue de rejoindre le cargo Amazone malgré les bombardements de l’artillerie et de l’aviation adverse.

 

Samedi 1 Juin 1940

 

Nous débarquons en Angletere à Ramsgate à 4 h 30.

Nous sommes chaleureusement accueillis par les Anglais qui nous ravitaillent copieusement.

À 5 heures les cars mis à notre dispositon nous conduisent à la gare.

Nous partons de la gare de Ramsgate à 8h10;

Arrivée à Paddock Wood à 10h; Ravitaillement par les Anglais.

À 13 h nouveau ravitaillement à Guiltfort (?).

Nouveau ravitaillement à Trawlay(?) où nous passons à 17h.

Arrivons à Plymouth à 21h 15 ;

nous descendons du train à 21h15 et nous nous dirigeons vers le Port où nous embarquons sur le « la ville d’Alger » à 21h30.

Nous avons été l’objet d’un accueil très chaleureux de la part de tous les Anglais où nous avons passé.

Nous avons été très généreusement ravitaillés.

Vers minuit nous partons de Plymouth.

 

 

Le 1er Juin, débarquement vers 5 heures à Ramsgate (Angleterre) - Les pelotons de G.R.M.sont immédiatement dirigés par train sur Plymouth, où ils arrivent vers 21 heures. Ils embarquent aussitôt sur le Paquebot VILLE D’ALGER et débarquent le 2 juin à Cherbourg. 

 

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16 mai 2012 3 16 /05 /mai /2012 19:02
De-Pont-Sambre-a-Dunkerque.jpg
Près Maubeuge, en bas à droite Pont-sur-Sambre est pointé par la lettre A.
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15 mai 2012 2 15 /05 /mai /2012 18:01

 

Étant toujours à sa disposition le G al ne veut encore pas.

 

/ les combats sur l'Escaut /

 

  -  Dimanche 19

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Le PM 7/4 doit être dans les environs de Valenciennes.

Les PM 8/4 et 9/4 égarés.

Les motos de liaison également

Seuls restent à la Cie auprès du G al: le capitaine

le secrétaire

le chauffeur

Le g al charge le capitaine de règlementer la circulation.

La bataille de la DIF repliée continue, la 3e Cie de GRM venue pour le service d’ordre à été lancée dans la bataille avant d’avoir pu la regrouper ? ? ?

Vers 16 heures  le combat engagé par la DIF ne pouvant plus être continué, et sur le point d’être encercle le général Bejard (?) donne ordre à l’E(tat) M(ajor) de rejoindre immédiatement Valenciennes et il reste seul le dernier. Le cdt de la 3e Cie et son EM dans la voiture de liaison suivent l’EM de la DIF. Arrivé à Valenciennes le cdt de la 3e Cie retrouve le PM 7/4 et cantonne avec celui-ci.

 

Lundi 20

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Le Chef de la DIF libère le CDt de la 3e Cie de GRM afin qu’il puisse reprendre son peloton et se mettre à la disposition du Général cdt la DIF de l’Escaut.

Vers 9h le capitaine cdt de la 3e Cie se présente au général cdt de la DIF de l’Escaut et lui expose sa situation. Un groupement de GRM restant à Valenciennes sous les ordres du capitaine Feld (?). Le capitaine Tournemire et le PM 7/4 sont en attendant affectés à ce groupement.

 

Du 17 au 20 Mai, le Capitaine TOURNEMIRE, son chauffeur (Garde LAMBERT) et son secrétaire (Garde MOURIGE) n’ayant pu retrouver les pelotons restent auprès du Général BÉJARD, Commandant le Secteur fortifié de Maubeuge. Il est chargé de plusieurs missions de police avec un peloton de G.R.M détaché auprès du Général Béjard depuis le début des hostilités. Le Capitaine TOURNEMIRE assiste au repli de l’État-Major du Secteur fortifié de Maubeuge jusqu’à Saint-Amand (Nord).

 

 

Mardi 21

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Vers 8H le capitaine se rend à l’EM de la DIF de l’escault pour essayer de regrouper les PM de la 3e Cie du Mans. Là le G al Hanault en raison des circonstances donne le cdt de 2 PM à pied  ( PM 3/1, Lt Pasty et PM 4/4  Adj(udant) Venier) au Cpt cdt la 3e Cie du Mans, qui désormais n’a plus sa cie, pour mettre ce nouveau groupement à la disposition du colonnel Cdt de la 110 e RI en ligne sur les bords de l’Escault. Ce groupement prend place dans le dispositif de Trieux de Fresnes.

Toute le journée tirs d’artillerie et d’infant-ie ennemie. L’adversaire n’a pu franchir la rivière. 10 gardes du PM 3/1 abandonnent leur poste.

 

Le 21 Mai 1941, l’État-Major du Secteur fortifié de Maubeuge est auprès de l’Etat-Major du secteur fortifié de l’Escault à St Amand (Nord) - À 8 heures, le Capitaine TOURNEMIRE reçoit Ordre du Général HAINAULT, Commandant le  Secteur fortifié de l’Escault de se rendre avec deux Pelotons Mobiles à pied, détachés à St Amand, (P.M. 3/1 Lieutenant PASTY - P.M. 4/4 Adjudant Verrier) auprès du Colonel DERACHE Commandant le 110é R.I. dans la forêt de Raisme (Nord) - Les P.M. aussitôt leur arrivée sont placés sur la ligne de résistance au Trieux de Fresnes.

 

 

 

Mercredi 22

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Anniversaire du Capitaine - Même dispositif. Bombardements de + en + fréquents. Une contre-attaque faite par uneCie du 110 a eu lieu vers 10h pour prendre l’ouvrage du Truvez. La contre-attaque, appuyée par le PM 3/1 (Lt Pasty) a réussi. 20 gardes et quelques soldats occupent la casemate. Ils ne peuvent la tenir car le bloc de XXXX en face détruit en partie la casemate. 19 gardes sont obligés de se replier, ils prennent poste en arrière. 1 garde et 8 soldats restent dans la casemate pendant 9 heures ne pouvant sortir. Ils s’éclipsent à la faveur de la nuit.

 

 

Le 22 Mai les positions du 110é R.I. sont violemment bombardées. La Compagnie HOUZET est chargée de contre attaquer et de reprendre les ouvrages abandonnés de la Fosse de TRUVEZ (deux casemates). Je recois Ordre d’appuyer cette action. Pendant cette opération, le Lieutenant PASTY fait preuve de courage et de mépris du danger malgré son âge (57 ans) et trois de ses fils au combat.

Les ouvrages sont repris. La Compagnie HOUZET est assez éprouvée, il lui faut du renfort. Vingt Gardes sont désignés. Sous le feu violent, fantassins et gardes sont obligés de se replier. Seul un garde et neuf soldats ne peuvent s’échapper des casemates et ne rejoignent leur position de résistance qu’à la nuit. Dans cette action, divers gardes se sont particulièrement signalés. Un d’entre eux est contusionné par éclats d’obus dans le dos, (il sera tué le lendemain dans une autre action), un deuxième est blessé par balle au pied, un troisième a son casque enfoncé et est contusionné.

 

Jeudi 23

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Une reconnaissance a lieu vers 18h pour dégager le bloc Valère et  la casemate de Trouvèze. Un GM du PM 3/1 doit les appuyer. Il se porte aux lisières de xxx Roujette. 1 garde (du PM 3/1 est tué), un autre qui a été blessé au cours de la matinée (index sectionné - évacué).

L’après-midi même dispositif, mêmes bombardements;

Relève des PM vers 22h. Ils vont occuper la lisière du bois de Traisne pour défense rapprochée du PC duCdt le 2e Bt du 1e RI qui a relevé en même temps le 110e RI.

 

Le 23 Mai, une patrouille de reconnaissance du 110° R.I. doit se porter en direction de Vieux Condé. La G.R.M a pour mission d’appuyer la patrouille. Un groupe de mitrailleuses commandé par le M.D.L. Chef DELACROIX et un groupe F.M.  sous les ordres du M.d.l. Chef LOUVET sont déplacés plus en avant.

La reconnaissance terminée, les groupes reprennent leur place. Le Garde FAUCONNIER DU P.M.3/1 est tué.  

 

 

Vendredi 24 

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Les PM occupent la lisière. Bombardement vers 13h30. Relevé des PM pour être remis à la disposition du G al cdt le secteur de l’Escault. Les PM arrivent à Saint-Amand vers 16 h. Repas. Repos. Travaux de propreté.

 

Le 24 mai, le 110è R.I. est relevé par un bataillon du 1er R.I. sous les ordres du commandant BLANCHET . La G.R.M reste à sa disposition  mais est reportée en arrière en lisière de la Forêt de Raisme. (Une attestation écrite est donnée au Capitaine TOURNEMIRE par le Commandant BLANCHET - Cette attestation étant en zone libre ne peut être fournie pour l’instant.

 

Samedi 25 mai

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Le cdt de Cie a quitté les pm 3/1 et 4/4, il retrouve le PM 7/4 et est chargé de la défense du QG du g al Bejard revenu de la Longueville trois jours à St Amand.

 

 

Le 25 Mai à 12 heures, les P.M. rejoignent le P.C. du secteur fortifié de l’Escault à St Amand (Nord).

 

Pendant toutes ces opérations, la G.R.M. ayant eu une belle conduite, le Colonel DERACHE, Commandant la 110è R.I. demande au Capitaine TOURNEMIRE de lui faire des propositions pour citations.

UNe liste est fournie, mais en raison des événements, je ne sais ce qu’elle est devenue. Il m’est également impossible de donner les noms des Gardes proposés, ceux-ci ayant été mis à ma disposition pendant quelques jours seulement.

 

Le 25 Mai, le Capitaine TOURNEMIRE, avec son chauffeur et son secrétaire rejoignent St Amand où ils retrouvent le P.M. motorisé 7/4 de sa Compagnie;

 

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15 mai 2012 2 15 /05 /mai /2012 11:29

Le 16 Mai, violent bombardement de la Caserne Joyeuse, 5 morts, une dizaine de blessés.

 

/la défense sur la Sambre/


Vendredi 17 Mai -

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Vers 7h30 l’un des trois agents de liaison en solo auprès du Capitaine est envoyé au PC du Gal (Général) commandant du secteur mais n’en revient pas. Le Cdt de Cie est informé que le garde Txxx a été accidenté assez grièvement blessé à la main et qu’il a été dirigé sur l’hôpital de Haumont et ensuite sur Valenciennes.

La moto ne peut être enlevée.

Étant venu pour l’évacuation des réfugiés Belges, celle-ci étant brusquement terminée, le Cdt de la 3° Cie se rend vers 12 heures auprès du général cdt la DIF (?) à la disposition de qui il a été mis (note secrète n° °     ).

À son arrivée le capitaine reçoit plusieurs ordres contraires

1°) laisser le peloton à la disposition du Cdt d’armes de Maubeuge. Le 3é PM à la disposition du Gal pour le service d’ordre au QG pour renforcer le PM  avant guerre en garnison à Sarreguemines . ordre aussitôt transmis par le garde Vallés du PM  9/4 

2°) porter la Cie à Pont-sur-Sambre  pour  interdire les ponts en raison de l’avance d’éléments blindés ennemis.

Étant venus en Mo les PM n’ont pas de munitions, on leur en donnera, dit-on sur place par le Lt Champlon de l’E(tat) M(ajor). Il n’existe pas de XXX . En outre 600 permissionnaires doivent venir armés du fusil à Pont-sur-Sambre et la 3é Cie les encadrer et barrer la route aux engins blindés avec 2 FM par PM, lors des  et  les   que l’on doit effectuer à Pont sur Sambre où le Cdt de la 3e Cie se rend immédiatement.

En arrivant à Pont sur Sambre vers 13 h le capitaine fait appeler le Maire pour obtenir l’aide nécessaire au transport des matériaux pour barrer les ponts;

Le Maire fait savoir que presque tous les habitants sont partis et qu’il n ‘y a personne. Le capitaine décide donc d’attendre l’arrivée des 3 pelotons et des 600 permissionnaires.

Vers 14 le garde Lecour vient prévenir  que le PM 7/4 était parti à Valenciennes sur ordre d’on ne sait qui pour l’instant.

Vers 20h personne n’étant encore arrivé à Pont-sur-Sambre, le capitaine ne pouvant défendre 3 ponts avec son chauffeur et secrétaire se rend à une casemate en arrière pour essayer de téléphoner au Gal. Le téléphone n’existant pas à cet endroit le sergent-chef cdt la casemate indique le PC de son capitaine à l’ouvrage d’Heurtelage (?).

Accompagné d’un soldat mis à sa disposition pour le guider, le capitaine cdt la 3è Cie de GRM se rend auprès de son camarade mais il ne peut y arriver, des feux de mitraillette ennemie provenant de Berlaimont l’en empêche.

( tir des parachutistes aidés par des éléments d’une colonne motorisée qui a du s’infiltrer par A   et semble se diriger sur L pour semer la panique aidés également par l’aviation qui produit un effet moral considérable et a un gros effet destructeur.

Le Cdt de la 3e Cie revient vers la 1er casemate et aussitôt plusieurs escadrilles de bombardement viennent lacher leur bombes sur la forêt de Mormal où le Cdt de la 3e et sa liaison croyaient pouvoir s’abriter.

Pour éviter tout danger le cdt de la 3e Cie après avoir rencontré quelques soldats égarés réussit à s’abriter dans une casemate du Lt Gerbau (?) où ils peuvent se restaurer grace à l’accueil de cet officier.

 

Samedi 19 (sic)

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Personne n’est encore arrivé des permissionnaires ou des gardes à Pont sur Sambre. Seul un peloton d’AM   xxx sur ordre tient les ponts et a même détruit un engin ennemi.

Le capitaine cdt la 3e Cie n’ayant aucun moyen décide de rejoindre le Général à son PC à Haumont. La route étant barrée, le cdt de la 3e Cie se rend au Quesnoy pour savoir si le Pc cdt la DIF est toujours au même endroit. Là le Lt Ponchet du bureau de la place apprend que le PC est reparti à La longueville.

personne n’étant venu à Pont sur sambre porter les munitions (Lt Champebois) le cdt de la 3e Cie de GRM ignore tout.

Quittant le Quesnoy vers 14 le cdt  de la 3e Cie de GRM arrive au nouveau PC vers 15 après de grosses difficultés pour passer les colonnes.

Il est accueilli par le chef SEM qui après l’avoir reçu sèchement lui demande de retrouver ses pelotons.

Après avoir retrouve le PM 7/4 dans les environs de Valenciennes, le cdt de la 3e Cie demande au g al de rejoindre ce peloton.

Étant toujours à sa disposition le G al ne veut encore pas.

 

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14 mai 2012 1 14 /05 /mai /2012 17:27

 

Dans les papiers que mon Père avaient gardés jusqu’à sa mort (1961) et que ma mère avait conservés, j’ai retrouvé après sa mort (2004) un petit carnet dont j’ignorais l’existence et qui évoquait un peu de cette guerre dont il ne me parla qu’ à l’occasion de deux de mes anniversaire (en mai).

 C’est un petit carnet noir, à la couverture usée et bombée d’avoir passé plusieurs jours dans un poche révolver, écrit au crayon.Il évoquait les jours entre le 10 mai 1940 et le 26 juin. Mon père y fait allusion dans un des deux rapports que l’Armée lui demanda en 1941 et 1942 sur sa campagne et celle de sa Compagnie. Il déclare l’avoir perdu lors du repli sur Dunkerque…

 

La tenue d’un tel carnet semble avoir été obligatoire pour les officiers de commandement. De caractère très confidentiel, c’est pourquoi un bon nombre de noms de lieux ou de personnes n’y sont pas écrits en entier. et il était impératif qu’il ne tombe pas dans les mains de l’ennemi.

Dans ce « journal » mon père se nomme: « le Capitaine commandant la 3ème Compagnie » ou bien le « Capitaine TOURNEMIRE ». 

 

J’ai recopié ce texte avec le souci de la plus grande proximité avec  l’état du texte original: l’absence de ponctuation, les fautes d’orthographes, les abréviations  (parfois renseignées par moi entre parenthèse). 

Les points d’interrogation sont de moi: ils traduisent des mots que je ne suis pas capable de lire…

J’ai entrecoupé le texte du «  Petit Carnet noir » de passages d’une de ces lettres/rapport évoquées plus haut.Ils apparaissent en italiques.

Ils résument et précisent « à tête reposée » le récit écrit sous le feu des combats.

 

Pour la parution dans ce blog j’ai opéré un découpage en 4 parties:

- la montée au Front

- la défense de la Sambre

- les combats sur l’Escaut

- Dunkerque et l’Angleterre

- la retraite jusqu’à la Loire.

 

LE PETIT CARNET NOIR

 

/ la montée au Front/

 

 

10 Mai 1940

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à 12 h 15 le capitaine commandant la 3è compagnie de la R(égion) Militaire du Mans reçoit de la 4è Légion communication d'un message téléphonique ainsi conçu:

la C(ompagnie,) a l'effectif de 3 off(iciers)

          3 adjt (adjudants)

  4 chefs

          61 gardes

quitte le Mans le 11 mai à 6H30 pour se rendre à Cambrai en deux étapes

1°) le Mans - Beauvais

2°) Beauvais - Cambrai

 

le n° du convoi est 0483075

 

- 11 Mai-

 

Un détachement précurseur quitte la casern C..... à 3h30, 1 chef, 3 gardes, 2 équipages) pour préparer le cantonnement à Beauvais.

à 6h30 la C(ompagnie) quitte. À X (15) km du Mans au lieu dit ... , le garde Mauler du PM 5/4 est victime d'un accident (rapport du Ct  du DM 8/11). Sérieusement blessé, il est transporté à l'hôpital de Nogent -le-Rotrou par un automobiliste bénévole à 12h la Cie fait la grand Halte à l'entrée de Dreux et prend un repas froid. Départ à 14 h , arrivée à Beauvais à 18h15. Le personnel est logé à la Caserne Wat... et prend le repos du soir au mess ses S(ous)/Officiers). Les ordres pour la 2è étape sont donnés.

 

Le 11 Mai 1941 la 3e Compagnie quitte Le Mans pour se rendre à Maubeuge à la disposition du Général Commandant le Secteur fortifié  pour l’évacuation des populations Belges.

 

 

12 mai 1940

 

Réveil 5h30. Départ 6h30 . 7h50 halte casse-croute à l'entrée de Breteuil. Départ de Breteuil 8h30

à 9h25 en passant à Montdidier une alerte est donnée, les véhicules sont aussitôt rangés sous les arbres;

à 9h35 départ.

à 11h nouvelle alerte à Peronne. Départ à 11H10. Arrivée à Cambrai à 12h40. La Cie prend ses repas au Mess des s/off de la caserne Mortier.

Le ct de Cie reçoit un pli secret l'invitant à rejoindre Maubeuge à la disposition du Cdt du secteur fortifié (DC Hammont). Après le repas p... de 2000 litres d'essence. Départ de Cambrai à 17h, arrivée à Maubeuge à 19h 30.

à 10h le Cdt de Cie se rend auprès du Lieutenant commandant le secteur qui le met à la disposition du colonnel commandant ...  pour assurer l'évacuation des réfugiés belges. à 22h30 les ordres sont donnés au C(ommandant) de la Compagnie). (voir cahier d'ordre).

 

 

- 13 Mai 1940 -

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à 4h45 départ des Pm pour être à 6h aux emplacements de service. Le restant du personnel nettoyage du casernement à la caserne Joyeuse où les Pm ont passé la nuit;

à 9h20 le capitaine part en reconnaissance et après entente avec la colonel Wells répartit les PM chacun selon leur territoire  à surveiller

PM 7/4 Vieux Mesnil

8/4 ?

9/4 ?

Les PM logent chez l’habitant et font popote.

Seuls les secrétaires et le conducteur restent au PC du capitaine (caserne xxx Maubeuge)

Un service de liaison est assuré (voir cahier d’ordres)

 

Les 11,12,13 Mai 1941 sur la route Le Mans - Cambrai - Maubeuge (plusieurs alertes).

 

-  14 Mai 1940 -

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Les PM assurent l’évacuaton de la population Belge avec les régiments  de travailleurs.

 

Le 14 Mai, les pelotons de la Compagnie sont répartis sur 20 kilomètres de front environ pour assurer le repliement de la population Belge - PC du Capitaine à Maubeuge  Caserne Joyeuse auprès du Colonel WELHS.

 

 

 

 

- 15 Mai  -

Les événements semblent se précipiter, les populations passent la frontière sans formalités à l’entée mais au centre d’accueil, les PM assurent le même service.

 

- Jeudi 16 Mai -

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Les Cdt de PM convoqués la veille arrivent pour dix heures au PC du Capitaine. Un premier bombardement aérien avait déjà eu lieu à 9h (5 morts, une dizaine de blessés). L’Allemagne semble avoir remplacé son artillerie (trop coûteuse) pour l’aviation qui porte en lieu éloigné les bombes et produisent un gros effet moral. Depuis deux jours les effets de nombreux officiers et soldats ont été dispersés. Ils passent la frontière en même temps que les réfugiés démoralisés par les effets des bombardements et l’absence d ‘avions de chasse alliés.

Les liaisons téléphoniques étant interrompues 1 moto solo de liaison reste auprès du capitaine.

Un deuxième bombardement a lieu l’après-midi sur la ville. Maubeuge est incendiée. Les Allemands ne cessent de venir jeter des bombes.

Tout le personnel logeant à la caserne couche obligatoirement dans les casemates du fort.

 

Le 16 Mai, violent bombardement de la Caserne Joyeuse, 5 morts, une dizaine de blessés.

 

 

 

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