« On n’a jamais été aussi près d’un cessez le feu », analyse le commentateur…
On veut bien le croire.
Peut-être en effet la dernière fois en était-on plus éloigné.
Et la fois d’avant on l’était sans doute un peu moins que la dernière fois.
Un autre fois, semble-t-il on en fut pas moins loin que l’avant dernière fois.
Ou un peu plus, on ne sait plus, mais pas tant que cette fois.
Tout porte à croire en tout que ce n’est pas pour cette fois mais pour une autre fois. Mais quand?
C’est se tromper que de croire que la fois prochaine sera nécessairement la bonne,
On peut être au bord et n’aborder jamais… L’espace ne dit rien du temps.
Du reste quoi de plus près de la Paix que la guerre. Qu’y a-t-il entre, et quoi?
Entre la mer et la côte qu’y a-t-il de plus au bord de la côte que la mer?
Qu’il soit en haute mer ou prés du rivage, de l’autre côté de l’horizon ou « en vue » du rivage, le Capitaine ne se trompe pas beaucoup à dire qu’il approche.; qu’il est proche. Autre chose est qu’il accoste.
On peut être prés et prés de encore faut-il être prêt et prêt à.
Après de longues course, il répugne aux marins de devenir terriens.
Aux guerriers d’entre dans la paix.
En attendant contentons nous de l’abrutissement par l’espérance.