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1 novembre 2012 4 01 /11 /novembre /2012 08:35

Rappelons que ce site héberge un certain nombre de réflexions et de propositions pour un emploi de l’informatique dans la fonction d’enseigner.

Ces textes sont accessibles par l’onglet "Catégories" ici à droite, nommé «Projet Fulcran »

Il semble que ce souci soit désormais partagé par de grands acteurs industriels. Ainsi la société BIC (stylos, rasoirs, etc) vient de sortir une tablette dédié aux enfants dans les écoles primaires. Voici ce qu’on a pu lire dans le Figaro du 3 octobre:

«Le principe de l'ardoise Bic Tab repose sur des principes simples. Chaque élève d'une classe dispose d'une ardoise qui s'utilise avec un stylet ergonomique développé pour les enfants», explique Billy Salha, directeur de Bic Europe. Elle est dédiée à l'apprentissage de la lecture, de l'écriture et des autres matières. L'enseignant peut, depuis un ordinateur, envoyer un exercice à faire à l'ensemble de la classe, ou décider de faire travailler sa classe par petit groupe. Il peut «voir» ce que chacun fait, éventuellement stocker certains travaux sur une clé USB ou sur son PC. L'ardoise Bic Tab est, en outre, conçue pour être très résistante aux chocs.

Les ardoises sont aussi dotées d'un accès Internet. Mais c'est l'enseignant qui garde les clés d'Internet. Charge à lui de décider sur quel site les enfants peuvent aller et même à combien de clics ils peuvent être autorisés. »

Voir l’article complet:

Le Figaro - High-Tech : La tablette numérique de Bic sur les tables d'école

 

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17 mars 2009 2 17 /03 /mars /2009 17:58

              FULCRAN: UN APPAREIL POUR ENSEIGNER

Le produit présenté ici n'est pas une invention. C'est le concept d'un dispositif destiné en premier à l'enseignement. Il prétend servir d'interface entre l'élève et le maître, l'auditeur et le conférencier, le stagiaire et le formateur, l'étudiant et le professeur. Au coeur du dispositif se place un appareil électronique, portatif, individuel, communicant.
Le concepteur de cette machine en a formé l'idée dans l'exercice de son métier de professeur. Il a pensé que seule la technologie était à même de venir à bout des inconvénients que tout le monde voit à l'enseignement traditionnel. Et dont on peut ici évoquer quelques uns:
- Toute puissance de l'oral:
     -d'abord dans le cours/discours (nécessairement "magistral" car émanant d'un point unique et permanent: la zone "chaire-tableau". Selon une scénographie théâtrale induisant des rapports maître/élèves trop peu individualisés et trop peu participatifs.
     -ensuite dans les participations des élèves avec cet inconvénient que les interrogations "au doigt levé" valorisent le premier répondant et privent tous les autres d'une prise en compte de leur contribution.
-Sous utilisation du visuel:
    -l'explication par l'image (et de l'image) est incommode avec les supports traditionnels. Le cahier trop petit et éloigné du professeur (sauf quand il parcourt et se contorsionne dans les rangs et les allées). L'ardoise, brandie, trop rudimentaire. Le document, accroché ou projeté au tableau, rarement identique à celui de l'élève (livre).
    -pauvreté des moyens d'intervention sur le document (règle, craie, pointeur).
-Obsolescence de la salle de classe d'une manière générale. (Rare lieu de travail qui n'ait pratiquement connu aucune transformation en un siècle :toujours un bureau, des tables, un tableau"noir"...

Le concepteur a pensé qu'une jeunesse dont bien des rapports au monde et à autrui sont médiatisés par des appareils et des écrans verraient dans cle truchement moderne qu'il propose. En effet ce média pédagogique partage avec les mobiles, les consoles de jeu etc, leur esthétique et beaucoup de leurs fonctionnalités l'occasion de refonder, à l'égard de l'étude, une participation valorisante et féconde.
Il a imaginé que ce système pouvait trouver à s'employer dans toute activité d'information, d'explication, de formation s'appuyant sur un visuel commenté prépondérant: auditoire lors d'un colloque, d'une conférence (de Presse...), d'un séminaire, d'un forum, d'une assemblée générale (de Société) etc.

   

    LE PRODUIT
 
    1.0 L'appareil
L'appareil se compose d'un cadre et d'une vitre.
Le cadre embarque l'électronique.
La vitre est un écran tactile (PDA), légèrement supérieure au format A4 .
C'est, un appareil d'affichage, un appareil interactif. un appareil à mémoire.
Il affiche, passivement, par transparence, le document sur lequel on le pose. Activement, il affiche les tracés qu' on lui commande par l'intermédiaire d'un stylet, à l'instar d'un PC de poche.
Il communique par Bluetooth: il exporte les tracés faits à la surface de son écran et importe ceux d'écrans tiers. Il les mémorise si besoin.
Il se met en place au dessus de n'importe quelle surface: page de manuel, page de journal, photo, graphique, plan, fond de carte...
Son écran peut se rendre visible sur n'importe quel autre appareil: celui de l'élève sur celui du maître ou du maître sur celui d'un ou plusieurs élèves par exemple.
Sur son écran le stylet matérialise des tracés: mots, nombres, dessins comme sur le cahier habituel (élève) ou le tableau (maître) , et en plus il opère sur l'image. À main levée des signes infographiques tels que ceux qu'utilise la presse scientifique ou technique (trames, hachurages, encadrements, surlignages, flèches, détourages, coloriages, caches, etc) peuvent venir, se succéder pour éclairer, commenter le document posé devant chacun.
La fonction "gomme" permet les reprises, les repentirs. La fonction "suivant" fait passer à un nouvel écran. La fonction "mémoire" enregistre l'écran avant sa fermeture. La fonction "séquence" enregistre, non l'état final de l'écran mais le film des "traçages" depuis l'activation de la commande jusqu'à la mise en mémoire.
Ces tracés que le stylet réalise accompagnent les commentaires du professeur dans le continuum de son cours qu'ils renforcent par une activité graphique et visuelle. Chaque appareil dispose d'une mémoire, amovible (carte SD, clé USB).
À tout moment le maître peut visiter l'appareil d'un élève. Donner à voir l'écran du sien ou d'un autre, présent dans le système. Il peut en faire un enregistrement en mémoire .
Le relevé des dispositifs de mémoire (clés, cartes) ou l'enregistrement sur son propre disque dur permet au professeur de visualiser le travail accompli (en classe ou "à la maison") et de procéder aux corrections et aux notations en différé.
L'appareil est pourvu d'un système de reproduction de sons enregistrés sur mémoire afin de pouvoir être fonctionnel avec des cours préenregistrés par des éditeurs spécialisés (par exemple) ce qui autorisera l'apprentissage individuel, le "cours particulier", le"travail à la maison".

1.1 Conditionnement et présentation
L'appareil est livré dans un classeur à crochets, fait d'un fort carton.
Il y reste grace à ses perforations, côté gauche.
Il est ainsi protégé pendant son transport dans le sac on le cartable.
Il peut y demeurer pendant le travail. Le document est alors lui-même accroché aux anneaux.
Pour permettre un meilleure tenue et un meilleur placage contre la vitre du document à traiter, il est fourni une plaque en matériau semi-rigide qui épouse le relief du dos de l'appareil.
Deux longues encoches courent sur les montants verticaux, à l'arrière, où l'on peut glisser tout document A4 rigide.
Du montant inférieur, on peut déplier une tige qui permet à l'appareil de tenir en positon debout. Un trappe contient l'alimentation électrique. Une prise jack autorise l 'écoute discrète et personelle de l'audio des fichiers.
Sur le montant supérieur, un petit écran affiche le chiffre des index des écrans mis en mémoire. Pointé par le crayon optique, un écran est rappelé par son numéro.
Le cadre abrite l'électronique.
Sur le montant, côté droit, on dispose d'un prise USB et/ou d'un encoche pour carte type SD. Les principales touches sont là et commandent les fonctions telles que:
-"effacer": 1.Le dernier tracé 2. la totalité de l'écran.
-"enregistrer": l'état de l'écran courant est mis en mémoire.
-"séquence": ouvre la mémoire pour enregistrer un processus de travail, de traçages jusqu'à la commande "enregistrer" qui la clot.
-"aide": dans le cas d'un programme préenregistré, elle fait s'afficher, à l'étape où l'on se trouve l'écran correct.
Les tracés du crayon optique sont réglables en épaisseur de trait et en couleur. Sa fonction "gomme" lui permet d'effacer par un mouvement de raturage.
IIl est livré avec un dispositif qui le transforme en compas.
Une règle graduée en matériau non-rayant est aussi livrée.

1.2 LE LOGICIEL CENTRAL
Il équipe l' ordinateur du meneur de jeu.
Il permet de naviguer un ful-cran à un autre.
C'est principalement sur son disque dur que sont placés les relevés, les saisies d'écran des appareils en présence.
La principale fenêtre affiche le "plan de classe", la configuration qu'on a donné au positionnement des participants. D'un clic sur l'écran aves le crayon on active la communication avec l'écran désigné; On peut le voir, y intervenir, le charger en mémoire.
On peut ouvrir des communications entre un nombre limité d'appareils.
Des touches et combinaisons de touches activent les diverses fonctions dont certains en combinaison avec le stylet.
Ces mêmes fonctions sont aussi accessibles par des menus (barres, déroulants).

2.0 le Système
Les auditeurs et l'intervenant sont équipés de ces appareils... Superposés au même document, reliés par Blue-Tooth® (par exemple), ils forment système. La gestion de la télécommunication est régie depuis l'appareil de l'(in)formateur à travers un ordinateur équipé d'un logiciel dédié. Il peut ainsi "exporter" son travail sur tous les écrans en présence ou sur un nombre limité seulement, ou faire s'afficher le contenu d'un écran-élève sur les écrans de tous, il peut "importer" un écran pour vérifier une activité, contrôler un travail, apporter une aide... L'ordinateur peut garder en mémoire les relevés d'écran désignés et, au besoin, procéder à la correction par comparaison (superposition) avec les tracés attendus préenregistrés. Il peut fournir une notation du travail examiné.
L'ordinateur apporte ici un automatisation, attendue, de certaines taches professorales.
Ce sont des appareils volontairement simples, donc robustes, versatiles, d'un prix modique, accessibles à l'achat personnel. Ils ne communiquent que les visuels de leur écran tactile tracés au stylet, qui reprennent leur sens une fois reposés sur le document de départ. Ils ne vont pas chercher parmi les ressources de l'internet, ils s'utilisent avec les visuels traditionnellement présents: la page du livre de l'élève, la feuille photocopiée (carte, tableau, graphique, photographie, etc). Ils n'entrent pas en concurrence avec le maître (le formateur, l'intervenant ,...): ils lui laissent la maîtrise de sa documentation, la statégie de son explication.
Par contre ils affichent les travaux (gestuels, graphiques) tels que ceux réalisés sur le cahier, au tableau mural (/paper-board) ou sur l'ardoise traditionnelle. Ils ajoutent à ces supports traditionnels les avantages qu'apportent les possibilités de procéder par surimpressions, caches, inclusions, effacements. Et ils téléportent ces travaux des uns aux autres (prof-élève(s), élève(s)-élève(s), élève(s)-prof).
Il affranchissent donc de la focalisation de la salle sur un point unique et permanent: le tableau, (l'écran du projecteur...). Ils permettent donc une très grande adaptabilité à des configurations de salle variées.
Ils autorisent un plus grand recours à l'étude de l'image et par l'image qui est le défi de l'enseignement aujourd'hui et qui se voit entravé par trop de contraintes matérielles dans la salle traditionnelle.
Ils rendent possible les échanges individualisés et en particulier, l'enseignant peut visionner le travail de chacun et dispenser à un seul, de là où il se trouve une vigilance discrète, un soutien bienveillant, une remédiation instantanée. Il peut "passer la main" à un élève dont le travail est alors publié sur les écrans de ses camarades. Décentralisation et polycentrisme sont introduits dans les échanges à l'intérieur de la salle.


CONCLUSION
Ce système n'est pas une utopie. Il ne rève pas de délocaliser l'enseignement (plus d'établissements scolaires... la maison), ni de le dépersonnaliser (plus de professeurs ... un speaker), ni de dématérialiser le savoir (plus de livres... Google),
Il ne supprime que le tableau "noir". La classe perd sa scénographie "à l'italienne". Elle peut s'adapter à d'autres configurations (cercle, U, ...). Le professeur, son activité, sa parole ne sont plus le seul point focal de la classe. Son activité explicative passe par davantage de visuel: surlignages, détourages, flèches de liaisons (infogrammes), surimpressions, caches... Cette activité se déroule dans l'immédiate proximité de l'auditeur, l'élève (sa propre table).
Cet appareil est sans exemple, car à la différence du "tableau électronique", de "l'ardoise magique", du "cartable électronique" il ne cherche pas à dispenser les élèves du port du cartable et à importer commodément Internet en classe. Il ne fait réseau qu'avec les présents, réunis autour d'un même travail, il laisse l'enseignant prodiguer son savoir, documenter son sujet, conduire son explication. L'enseignant reste la source de la Connaissance, cet appareil est son outil gràce auquel il produit des cours avec un rendement amélioré.
Il fait usage des documents les plus variés sur les supports les plus divers. Il n'impose pas leur numérisation préalable.
Il doit pouvoir aussi tirer profit du "papier électronique" qui lui donnera dans cette configuration accès au ressources de l'image animée.
Ainsi cet appareil peut-il être produit à un coût modique pour, de manière démocratique, venir prendre sa place dans le cartable de chaque élève et sur sa table à chaque heure de classe. Il peut lui servir aussi d'agenda, de cahier de textes...
On peut aussi penser à son utilisation dans les classes de certains pays où plusieurs dizaines d'enfants regardent, de l'intérieur d'un local assombri, sous la férule d'un surveillant débordé, à travers un piètre téléviseur un instituteur national officier à leur in(a)tention. Son travail serait démultiplié si sous sa conduite les enfants pouvaient réaliser de leur main un vrai travail personnel, réellement et fréquemment pris en compte, sur un support pédagogique tangible.
Les concours (fonction publique par exemple) mettent en lice plusieurs centaines de candidats parfois. Les QCM passées par appareil, et analysés , par simples superpositions- à travers le logiciel associé verraient leur correction et leur notation automatisés et la proclamation des résultats instantanée.
Lors d'une conférence de Presse (congrès, forum), les documents, distribués, verraient leurs éléments remarquables pointés par l'orateur sur l'écran de l'appareil mieux que ne le fait une règle ou un crayon laser sur un transparent projeté sur un écran, souvent trop éloigné ou flou sous les mauvais angles.
Les domaines d'applications défient sans doute l'imagination la plus prospective. Pour s'en tenir à l'enseignement, la population susceptible de ressortir d'une formation est grandissante dans le monde mais les méthodes qui ont fait leur preuve depuis plus d'un siècle pour instruire l'Europe et l'Amérique témoignent de plus en plus de leur essoufflement. Le métier de professeur doit connaître lui aussi une révolution technologique qui, comme toute les révolutions vraies marque le retour au sens pratique, à la simplicité et à la commodité au service de l'efficacité.
( fin).

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2 juillet 2007 1 02 /07 /juillet /2007 14:47

Ce système n'est pas une utopie. Il ne rève pas de délocaliser l'enseignement (plus d'établissements scolaires... la maison), ni de le dépersonnaliser (plus de professeurs ... un speaker), ni de dématérialiser le savoir (plus de livres... Google),
Il ne supprime que le tableau "noir". La classe perd sa scénographie "à l'italienne". Elle peut s'adapter à d'autres configurations (cercle, U, ...). Le professeur, son activité, sa parole ne sont plus le seul point focal de la classe. Son activité explicative passe par davantage de visuel: surlignages, détourages, flèches de liaisons (infogrammes), surimpressions, caches... Cette activité se déroule dans l'immédiate proximité de l'auditeur, l'élève (sa propre table).
Cet appareil est sans exemple, car à la différence du "tableau électronique", de "l'ardoise magique", du "cartable électronique" il ne cherche pas à dispenser les élèves du port du cartable et à importer commodément Internet en classe. Il ne fait réseau qu'avec les présents, réunis autour d'un même travail, il laisse l'enseignant prodiguer son savoir, documenter son sujet, conduire son explication. L'enseignant reste la source de la Connaissance, cet appareil est son outil gràce auquel il produit des cours avec un rendement amélioré.
Il fait usage des documents les plus variés sur les supports les plus divers. Il n'impose pas leur numérisation préalable.
Il doit pouvoir aussi tirer profit du "papier électronique" qui lui donnera dans cette configuration accès au ressources de l'image animée.
Ainsi cet appareil peut-il être produit à un coût modique pour, de manière démocratique, venir prendre sa place dans le cartable de chaque élève et sur sa table à chaque heure de classe. Il peut lui servir aussi d'agenda, de cahier de textes...
On peut aussi penser à son utilisation dans les classes de certains pays où plusieurs dizaines d'enfants regardent, de l'intérieur d'un local assombri, sous la férule d'un surveillant débordé, à travers un piètre téléviseur un instituteur national officier à leur in(a)tention. Son travail serait démultiplié si sous sa conduite les enfants pouvaient réaliser de leur main un vrai travail personnel, réellement et fréquemment pris en compte, sur un support pédagogique tangible.
Les concours (fonction publique par exemple) mettent en lice plusieurs centaines de candidats parfois. Les QCM passées par appareil, et analysés , par simples superpositions- à travers le logiciel associé verraient leur correction et leur notation automatisés et la proclamation des résultats instantanée.
Lors d'une conférence de Presse (congrès, forum), les documents, distribués, verraient leurs éléments remarquables pointés par l'orateur sur l'écran de l'appareil mieux que ne le fait une règle ou un crayon laser sur un transparent projeté sur un écran, souvent trop éloigné ou flou sous les mauvais angles.
Les domaines d'applications défient sans doute l'imagination la plus prospective. Pour s'en tenir à l'enseignement, la population susceptible de ressortir d'une formation est grandissante dans le monde mais les méthodes qui ont fait leur preuve depuis plus d'un siècle pour instruire l'Europe et l'Amérique témoignent de plus en plus de leur essoufflement. Le métier de professeur doit connaître lui aussi une révolution technologique qui, comme toute les révolutions vraies marque le retour au sens pratique, à la simplicité et à la commodité au service de l'efficacité.
(6/6 fin)

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26 juin 2007 2 26 /06 /juin /2007 19:57

Les auditeurs et l'intervenant sont équipés de ces appareils... Superposés au même document, reliés par Blue-Tooth® (par exemple), ils forment système. La gestion de la télécommunication est régie depuis l'appareil de l'(in)formateur à travers un ordinateur équipé d'un logiciel dédié. Il peut ainsi "exporter" son travail sur tous les écrans en présence ou sur un nombre limité seulement, ou faire s'afficher le contenu d'un écran-élève sur les écrans de tous, il peut "importer" un écran pour vérifier une activité, contrôler un travail, apporter une aide... L'ordinateur peut garder en mémoire les relevés d'écran désignés et, au besoin, procéder à la correction par comparaison (superposition) avec les tracés attendus préenregistrés. Il peut fournir une notation du travail examiné.
L'ordinateur apporte ici un automatisation, attendue, de certaines taches professorales.
Ce sont des appareils volontairement simples, donc robustes, versatiles, d'un prix modique, accessibles à l'achat personnel. Ils ne communiquent que les visuels de leur écran tactile tracés au stylet, qui reprennent leur sens une fois reposés sur le document de départ. Ils ne vont pas chercher parmi les ressources de l'internet, ils s'utilisent avec les visuels traditionnellement présents: la page du livre de l'élève, la feuille photocopiée (carte, tableau, graphique, photographie, etc). Ils n'entrent pas en concurrence avec le maître (le formateur, l'intervenant ,...): ils lui laissent la maîtrise de sa documentation, la statégie de son explication.
Par contre ils affichent les travaux (gestuels, graphiques) tels que ceux réalisés sur le cahier, au tableau mural (/paper-board) ou sur l'ardoise traditionnelle. Ils ajoutent à ces supports traditionnels les avantages qu'apportent les possibilités de procéder par surimpressions, caches, inclusions, effacements. Et ils téléportent ces travaux des uns aux autres (prof-élève(s), élève(s)-élève(s), élève(s)-prof).
Il affranchissent donc de la focalisation de la salle sur un point unique et permanent: le tableau, (l'écran du projecteur...). Ils permettent donc une très grande adaptabilité à des configurations de salle variées.
Ils autorisent un plus grand recours à l'étude de l'image et par l'image qui est le défi de l'enseignement aujourd'hui et qui se voit entravé par trop de contraintes matérielles dans la salle traditionnelle.
Ils rendent possible les échanges individualisés et en particulier, l'enseignant peut visionner le travail de chacun et dispenser à un seul, de là où il se trouve une vigilance discrète, un soutien bienveillant, une remédiation instantanée. Il peut "passer la main" à un élève dont le travail est alors publié sur les écrans de ses camarades. Décentralisation et polycentrisme sont introduits dans les échanges à l'intérieur de la salle.
(5/6 à suivre)

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22 juin 2007 5 22 /06 /juin /2007 11:15

1.2 le logiciel central
Il équipe l' ordinateur du meneur de jeu.
Il permet de naviguer un ful-cran à un autre.
C'est principalement sur son disque dur que sont placés les relevés, les saisies d'écran des appareils en présence.
La principale fenêtre affiche le "plan de classe", la configuration qu'on a donné au positionnement des participants. D'un clic sur l'écran aves le crayon on active la communication avec l'écran désigné; On peut le voir, y intervenir, le charger en mémoire.
On peut ouvrir des communications entre un nombre limité d'appareils.
Des touches et combinaisons de touches activent les diverses fonctions dont certains en combinaison avec le stylet.
Ces mêmes fonctions sont aussi accessibles par des menus (barres, déroulants).

( 4/6 , à suivre)

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18 juin 2007 1 18 /06 /juin /2007 19:47

L'appareil est livré dans un classeur à crochets, fait d'un fort carton.
Il y reste grace à ses perforations, côté gauche.
Il est ainsi protégé pendant son transport dans le sac on le cartable.
Il peut y demeurer pendant le travail. Le document est alors lui-même accroché aux anneaux.
Pour permettre un meilleure tenue et un meilleur placage contre la vitre du document à traiter, il est fourni une plaque en matériau semi-rigide qui épouse le relief du dos de l'appareil.
Deux longues encoches courent sur les montants verticaux, à l'arrière, où l'on peut glisser tout document A4 rigide.
Du montant inférieur, on peut déplier une tige qui permet à l'appareil de tenir en positon debout. Un trappe contient l'alimentation électrique. Une prise jack autorise l 'écoute discrète et personelle de l'audio des fichiers.
Sur le montant supérieur, un petit écran affiche le chiffre des index des écrans mis en mémoire. Pointé par le crayon optique, un écran est rappelé par son numéro.
Le cadre abrite l'électronique.
Sur le montant, côté droit, on dispose d'un prise USB et/ou d'un encoche pour carte type SD. Les principales touches sont là et commandent les fonctions telles que:
-"effacer": 1.Le dernier tracé 2. la totalité de l'écran.
-"enregistrer": l'état de l'écran courant est mis en mémoire.
-"séquence": ouvre la mémoire pour enregistrer un processus de travail, de traçages jusqu'à la commande "enregistrer" qui la clot.
-"aide": dans le cas d'un programme préenregistré, elle fait s'afficher, à l'étape où l'on se trouve l'écran correct.

Les tracés du crayon optique sont réglables en épaisseur de trait et en couleur. Sa fonction "gomme" lui permet d'effacer par un mouvement de raturage.
IIl est livré avec un dispositif qui le transforme en compas.
Une règle graduée en matériau non-rayant est aussi livrée.
(3/6 à suivre)

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14 juin 2007 4 14 /06 /juin /2007 09:07


L'appareil se compose d'un cadre et d'une vitre.
Le cadre embarque l'électronique.
La vitre est un écran tactile (PDA), légèrement supérieure au format A4 .
C'est, un appareil d'affichage, un appareil interactif. un appareil à mémoire.
Il affiche, passivement, par transparence, le document sur lequel on le pose. Activement, il affiche les tracés qu' on lui commande par l'intermédiaire d'un stylet, à l'instar d'un PC de poche.
Il communique par Bluetooth ou tout autre système (infrarouge): il exporte les tracés faits à la surface de son écran et importe ceux d'écrans tiers. Il les mémorise si besoin.
Il se met en place au dessus de n'importe quelle surface: page de manuel, page de journal, photo, graphique, plan, fond de carte...
Son écran peut se rendre visible sur n'importe quel autre appareil: celui de l'élève sur celui du maître ou du maître sur celui d'un ou plusieurs élèves par exemple.
Sur son écran le stylet matérialise des tracés: mots, nombres, dessins comme sur le cahier habituel (élève) ou le tableau (maître) , et en plus il opère sur l'image. À main levée des signes infographiques tels que ceux qu'utilise la presse scientifique ou technique (trames, hachurages, encadrements, surlignages, flèches, détourages, coloriages, caches, etc) peuvent venir, se succéder pour éclairer, commenter le document posé devant chacun.
La fonction "gomme" permet les reprises, les repentirs. La fonction "suivant" fait passer à un nouvel écran. La fonction "mémoire" enregistre l'écran avant sa fermeture. La fonction "séquence" enregistre, non l'état final de l'écran mais le film des "traçages" depuis l'activation de la commande jusqu'à la mise en mémoire.
Ces tracés que le stylet réalise accompagnent les commentaires du professeur dans le continuum de son cours qu'ils renforcent par une activité graphique et visuelle. Chaque appareil dispose d'une mémoire, amovible (carte SD, clé USB).
À tout moment le maître peut visiter l'appareil d'un élève. Donner à voir l'écran du sien ou d'un autre, présent dans le système. Il peut en faire un enregistrement en mémoire .
Le relevé des dispositifs de mémoire (clés, cartes) ou l'enregistrement sur son propre disque dur permet au professeur de visualiser le travail accompli (en classe ou "à la maison") et de procéder aux corrections et aux notations en différé.
L'appareil est pourvu d'un système de reproduction de sons enregistrés sur mémoire afin de pouvoir être fonctionnel avec des cours préenregistrés par des éditeurs spécialisés (par exemple) ce qui autorisera l'apprentissage individuel, le "cours particulier", le"travail à la maison".
(2/6 à suivre)

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12 juin 2007 2 12 /06 /juin /2007 16:40

(cette version remaniée remplace la précédente sur le site)

Le produit présenté ici n'est pas une invention. C'est le concept d'un dispositif destiné en premier à l'enseignement. Il prétend servir d'interface entre l'élève et le maître, l'auditeur et le conférencier, le stagiaire et le formateur, l'étudiant et le professeur. Au coeur du dispositif se place un appareil électronique, portatif, individuel, communicant.
Le concepteur de cette machine en a formé l'idée dans l'exercice de son métier de professeur. Il a pensé que seule la technologie était à même de venir à bout des inconvénients que tout le monde voit à l'enseignement traditionnel. Et dont on peut ici évoquer quelques uns:
- Toute puissance de l'oral:
-d'abord dans le cours/discours (nécessairement "magistral" car émanant d'un point unique et permanent: la zone "chaire-tableau". Selon une scénographie théâtrale induisant des rapports maître/élèves trop peu individualisés et trop peu participatifs.
-ensuite dans les participations des élèves avec cet inconvénient que les interrogations "au doigt levé" valorisent le premier répondant et privent tous les autres d'une prise en compte de leurs contributions.
-Sous utilisation du visuel. L'explication par l'image (et de l'image) étant incommode avec les supports traditionnels. Le cahier trop petit et éloigné du professeur (sauf quand il parcourt et se contorsionne dans les rangs et les allées). L'ardoise, brandie, trop rudimentaire. Le document, accroché ou projeté au tableau, rarement identique à celui de l'élève (livre), pauvreté des moyens d'intervention sur le document (règle, craie, pointeur).
-Obsolescence de la salle de classe d'une manière générale. (Rare lieu de travail qui n'ait pratiquement connu aucune transformation en un siècle ;toujours un bureau, des tables, un tableau"noir"...
Le concepteur a pensé qu'une jeunesse dont bien des rapports au monde et à autrui sont médiatisés par des appareils et des écrans verraient dans ce truchement moderne (il partage avec les mobiles, les consoles de jeu etc, l'esthétique et certaines fonctionalités) l'occasion de refonder, à l'égard de l'étude, une participation valorisante et féconde.
Il a imaginé que ce système pouvait être étendu à toute salle destinée à recevoir une réunion d'information, d'explication, de formation s'appuyant sur un visuel commenté prépondérant: auditoire lors d'un colloque, d'une conférence (de Presse...), d'un séminaire, d'un forum, d'une assemblée générale (de Société) etc.
(1/6 à suivre)

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