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Plus les technologies progressent, plus les bibliothèque sont en danger, elles ont une place moins importante dans nos vies et c'est encore plus vrai pour les jeunes générations. Pour vous redonner goût à la lecture et rendre hommage à ces lieux qui subliment la culture, DGS vous fait découvrir 28 m…
Çi-devant et sans-culotte
tout est retourné comme avant
Bas-de-soie et Sac à merde
tout est retourné en dedans
qui voulaient aller de l'avant
qui voulaient du changement
du bouleversement
les voilà gros comme devant
leur derrière toujours sans culotte
merdeux comme en temps d’antan
l'avenir c'est dans longtemps
Il s'en passera d'autre auparavant bien avant
l'avenir est comme avant
tout comme dans le temps
il n’y a pas de neige d’antan
9 avril
Qu’est-ce que ça fait là?
Il semble n’être là pour personne
ça fait mine de rien
ça n’a pas l’air d’être là pour qu’on le regarde
c’est pas comme l’autre fois
Au fond ça ne nous regarde pas de s’intéresser à ça
Risque pas
À y regarder à deux fois EN TOUS CAS
on se voit pas faire cas de ça
Ça risque de dégager de là? Comme ça voudra
on en saura rien
c’est trop con
c est bon
rien qu’une fois
s’il y a à voir et à songer faudrait pas le manquer
14 avril
Muscs calme et vacuite
Vasques palmes et vahiné
Masque plumes et vanités
Buste… galbe et vénusté
Le ciel ne reçoit aucun reflet des lacs des rivières des bois
et de la mer - à peine - son bleu
Au fond on ne sait ce qu’on lui doit
Le ciel règne au milieux des cieux
au fond que demander de mieux
15 mars
on voudrait tenter des choses qu’on sent bien
qu’on sent qu’il en est ainsi qu’on peut le dire
mais nulle part ailleurs
qu’en poésie. Ainsi:
La cruche est pleine - ou pas, pas complètement -
d’eau.
De l’eau est
dans la cruche - couleur de la cruche
L’eau a (de) la cruche tout autour
l’eau longe la cruche par le dedans
la cruche est sur l’eau
( titrons; NATURE MORTE )
20 mars
l’aubépine et l’églantier ont fleuri dans les halliers
blanchi les haies les bosquets
la grive y vient grapiller ce que le merle a brigandé
des graines éclatées des baies
ils rapinent les fourrés
cette sourdine sans discontinuer
c’est la fièvre d’un guêpier
la colline déventée ne frémit d’aucunes risées
mais plus haut l’herbe - c’est du blé - est d’un air tournoyé
quand mars aura passé en entier qu’avril prendra pied
l’églantier aura remis des épines et l’aubépine sa feuillée
- Vous pouvez me donner l'heure ?
- Tapante ou bien sonnée ?
- La bonne simplement.
- Dix sept-heures cinquante-huit.
- Dites, c'est pas donné !
- Prenez-là comme elle est; tout à l'heure elle vous sera plus chère mais totalement périmée.
- Tout à l’heure? Quelle heure voulez-vous dire? À quelle heure précisément?
- Je n'en sais rien ma montre ne donne que l'heure qu'il est...
- Et quelle heure il est?
- Mais je vous l'ai donnée qu'en avez vous fait ?
- Je l'ai passée à un quidam qui me l'avait demandée en passant... Du coup d'ailleurs il a paru moins pressé...
- Il y a des gens qui n'ont pas d'heure ! Je vous la redonne: dix-huit heures trois.
- A la bonne heure !
- Vous aimez mieux celle-là ?
- Oui l'heure est venue... Je vous quitte. À Vous revoir !
- Votre heure sera la mienne.
La voix s’ouvre pour la lumière
intime souffle:
SOIS
et la lumière
EST
ÊTRE vient d’être d’un mot
La lumière luit
être a son mot premier et dernier
verbe ordre terme
et la lumière et le mot
SONT
et aussitôt
divergence de l’Un et de l’Uni illuminés
vers le divers
l’univers
la Voix a donné le mot à la lumière
ÊTRE
être s’éclaire et prend sens
Lumière de la lumière
illuminé être est
et la lumière fuse
et la lumière est souffle
La Voix reprend haleine
et être aspire seul
à être
être va à son souffle maintenant
dans son élan
le verbe s’absente dans le silence
Être est clair
CRÉER
dans l’infimement grand, l’infiniment petit
c’est l’étincelle
la lumière ouvre la voie
éminence des existences
plus jamais rien
si la lumière est
et IL Y A LÀ
pour tous les temps désormais
au présent
le là le laps
le lieu l’heure
les délais les distances
être est à l’instant en instance
l’avenir désormais c’est maintenant tout de suite
devenir s’instaure s’institue
et la lumière flue
et être a lieu
tout prend naissance et sens
l’espace reçoit son orient
qui s’éloigne là-bas au Levant
un ciel se lève
le temps a lieu
le lieu s’étend
émergence de l’espace
imminence de l’immense
en l’espace d’un instant
le temps donne lieu
à un commencement
et la lumière est soie
être commence
entame l’existance
être existe
et la lumière est flamme
le feu prend au créé
tout feu tout flambe tout à coup
Fulgurant
être prend
flagrant
et la lumière est forge être est à l’oeuvre
le réel reçoit son existence
ET IL S’AGIT
que l’infime accueille la présence
intime
qui prend corps
entre en matière
avènement des éléments
Le souffle évente la présence
de ce qui est et qu’il embrase
les temps se distancent
l’espace se distend
et ce qui s’y étend est immense
commencement de l’incommensurable
imminence de l’immense
incandescences Infinitésimales et séminales
présences dans l’azur
ces naissains essaiment
se dupliquent, de décuplent se compliquent
mutent et multiplient
la matière prime sur le béant
le néant se nantit chaque merveille a sa pareille sa suivante
différente différée et plus loin
La lumière infimement l’électrise
intimement le galvanise
et puis la pulvérise la particularise
Et le temps s’espace s’étend
l’immense avance dans sa béance
céleste stellaire
Le créé s’amasse prend masse
accourt entre en course
coup par coup
tout a cours frissons pulsations frictions
fusions fissions
profusion
spasmes du spatial
et la matière mue
se spécifie se spécialise
tout concourt au conséquent au pondérable
s’effectue torchères spatiales
astres de volutes soudain dévolues
en sphères évoluent
en spirale par myriades
éthers niellés célestes célérités
les distances s’étendent
les étendues se distancent y déradent
spirales sidérales étoiles
sphères et féeries
Luxe illuminé
le temps s’installe
illimité et du nouveau se présente à nouveau
du même
en place et en présence d’autres, nouveaux
qui se devancent
se distancient
et la lumière suit l’éclairé devient lumineux
allumé
être flue
le créé est en faisance
le verbe s’infinitise
le temps lui est venu
et son mode
Un peu de neige... mais du mois d'août... Joyeux Noël et bons souvenirs.
Jim ou Jamy, comme il vous plaira
Randonnée des anciens de la Route des Scouts de Gaillac accompagnés de leurs épouses. Circuit par le Pic du Midi d'Ossau, le lac d'Ayous, de Fabrèges, Artouste (petit train)... Film tourné en format 9,5.