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31 janvier 2016 7 31 /01 /janvier /2016 14:17

   Plus chacun fait comme il veut plus tout le monde fait pareil.

 

Invoquer la protection de la jeunesse pour censurer les "humanités" au prétexte qu'on y rencontre du machisme, du bellicisme, du racisme, de l’élitisme… c’est de l’obscurantisme.

 

Le pronostic est l'exercice favori du journalisme.

Il banalise l'évènement calamiteux: " comme on s'y attendait notre balance commerciale accuse un déficit important..."
À l'inverse l'exploit lui reverse sa part de gloire :« comme nos experts l'avaient annoncé notre équipe à triomphé de ses adversaires par 4-0 ».
Le pronostic erroné de l’événement fâcheux ajoute au malheur des victimes le dépit des pythonisses : « Météo France avait mésestimé la rapidité du phénomène, on dénombre déjà 6 morts ».
Quant au bonheur imprévu il ne peut réjouit que ses bénéficiaires, les devins gardant pour eux leur incrédulité, scepticisme : " Mallgré une politique libérale avouéel l'Angleterre a vu son chomage baisser cette année".

 

Quand la billetterie apparut si onéreuse à la Municipalité, elle demanda à la troupe de jouer gratuitement... Puis les bristols d invitation s’avérèrent si coûteux qu'on renonça à la manifestation. 

 

 L’image de l’enseignant ( professeur , magister ) est à ce point dégradée - voire dégradante - pour beaucoup d’entre eux qu’ils pensent se valoriser dans celle de travailleur social. Ils s’imaginent pas avoir des comptes à rendre à leur discipline et à sa transmission. À l’horizon de leur regard, il y a l’enfant, son cas, son sort, son confort au fond, moral et social. Ainsi donc eu égard à un maître et une matière l’enfant n’aura jamais approché qu’un coach et un plan de carrière. 

 

Chez tels qui nous parlent du « monde »,nous reconnaissons surtout que du J.T de al veille.

 

 La poésie après Auschwitz ? Est-ce de trop de poésie qu’est sorti le rêve génocidaire ?

Elle ne peut plus que se taire ?

Ils sont toujours là ceux qui veulent la faire taire. Écoutez-les célébrer l‘instinct, le cri du vital, la supériorité du vitalisme, la radicalité du natal, l’authenticité du natif,, l’iirésistibilté du jeune, du beau, du puissant, du brut, l(obsolescence du passé, le prophétisme de la régénération, la priorité des ayant-droits sur les ayant-faits, l’instrumentalité des oeuvres, le clanisme…

La poésie sera toujours contre eux.

 

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30 novembre 2015 1 30 /11 /novembre /2015 20:46

           

 

    CRÉMATOIRE

Vous êtes si nombreux déjà
a préférer le feu à l’ombre
la cendre à la poussière
l’urne à la tombe


En restera-t-il encore beaucoup parmi nous
qui partirons portés en terre 
dans le creux d’un caveau


Vous vous élevez droit devant nous 
et partez au ciel en fumées
et vous nous laissez ici-bas
fumures


Vous croyez ne pas venir de la terre 
pour ne devoir y retourner ?
Ses boues ses miasmes ses palus 
ses détritus son humus
vous ne les voulez pas


Fusibles oui    fusion non
calciné oui      calcairisé non


Tout néon tout show dernier cri
tout feu tout flambant aller à l’Au-delà
étincelles    paillettes    féeries
Les flammes de l’enfer répugnent à votre esprit


Quand votre cinéma s’arrêtera  
votre image se cloquera sans grand dégât
si elle survit déjà  pixellisée électronisée  
intronisée  enluminée 
dans les temples des octets gigas


Personne ne viendra maçonner vos abords 
et seuls des jardiniers aux pas caoutchouteux
fouleront un gazon aux aspects d’un eden
animé seulement par des nains de jardin.


Vous ne voulez ni vous fondre ni fondre 
et par votre brasier 
de la Terre des hommes     de la glèbe féconde
perpétrer la consomption
et brûler d’un éclat que la vie nous mesura


De quelle parole manquée de quel  contrat violé
incendiez-vous  les archives par au autodafé
Faut-il laisser la Terre vierge 
de notre séjour Occupation ?


Ainsi aucune fouille ne relèvera un jour 
votre dépouille
aucune autopsie aucune exhumation 
rien qui ne reviendra 
pour un posthume sinon dernier
 jugement


D’où croyez-vous que vous sortez?
Vous ne voulez  rien retrouver 
des gargouillements et des clapotements
du lent enfantement du ventre de nos mères


Voulez-vous seulement de votre naissance
retrouver la brûlure première du premier souffle
en votre sein déployé par la vie à sa source 
sous vos yeux là déclore en toute innocence




Vous ne voulez relever d’aucun culte 
et n’élever jamais de fière  sépulture  
où le gisant glacial en marbre prétentieux
semble faire leçon à sa progéniture


Fils de personne Père de rien
le vieux mourant s’efface 
face à l’enfant permanent 
conçu hors-ventre  disparu hors-sol




L’Arbre de la Connaissance Promise
est là qui nous attend dans la terre de Vie
vous prenez de son bois pour votre bucher
nous nous contenterons de ses feuilles d’automne 
tombées dans le terreau et le tuffeau trop lent


À Auchwicht, Tréblinka Monthausen
le crématoire a retenu  le sel dû à la terre
et noirci le ciel de lourdes suies


Oh les scories sont toujours fécondes  
mais de quoi ?

         

       CARMIQUEL

 

 

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20 octobre 2015 2 20 /10 /octobre /2015 15:12


Reconnaissons que c’est une difficile gymnastique que l’on demande à celui qui donne sa parole que de la tenir.


Parité bien ordonnée commence par moi-même.


Nous tenons nos idées moins de nos lumières que de nos incendies


Faire avec rencontre de fortune le joli-coeur.


Certes il n’y a pas de grand homme pour sa femme de chambre, pour son valet de pied, pour son garçon de ferme mais ce n’est pas un homme de peu, un simple quidam, un pékin ordinaire que celui qui dispose d’un tel personnel.


Pour abréger certaines discussions, il serait bon de se rappeler que Jésus passa neuf mois dans les tiédeurs d’un ventre, tour près des fèces et des urines. Qu’importe alors que par là il y eut un hymen ou pas.


On incrimine souvent le Fatum quand c’est du côté du factotum qu’on devrait aller voir.


Serais-je plus pauvre s’il y avait davantage de riches? Et plus riche s’il y avait plus de pauvres?


La rédaction d’une motion (souvent « de synthèse », comme les bêtises sont de Cambrai (Meuse)) dans un Parti ou un Syndicat est une insulte à la littérature, à l’écriture même. On espère que les écrivains, s’il y en eut qui se trouvèrent là, dans ces moments là, eurent la délicatesse d’aller tirer sur quelque chose, autre chose, une cigarette par exemple.


Beaucoup croient se grandir qui ne se montent que du col.


Si c’est pour nous éblouir que les m-as-tu-vu nous en mettent plein la vue, force est de constater qu’ils ne nous aveuglent pas.
«Deviens ce que tu es » dit le piscinologue . Si je ne suis pas encore ce que je suis, je ne suis pas grand chose, un moins que rien. Si je le deviens, ce serait quelque chose, pour le moins mais ce serait déjà autre chose, je le crains.


Quand on songe au nombre de rencontres, forums, réunions, raouts, promotions, lancements qui ne débouchent sur rien ou pas grand chose quant à décider de réformer, transformer, améliorer, faciliter, simplifier, on s’effare de la quantité de petits-fours dépensés en pure-perte - sans parler de la perte de temps - et on doit reconnaître que le monde n’est pas dans la main des profiteurs ou des traitres comploteurs mais des traiteurs et des confiseurs.


Un des plus profond mystère de l’économie politique est bien celui-ci: recrute-t-on - et toujours davantage - les fonctionnaires pour contenir le libéralisme sauvage ou pour soutenir le libéralisme défaillant?


Pourquoi y-a-t-il la question « pourquoi » plutôt que rien?



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21 septembre 2015 1 21 /09 /septembre /2015 17:22

Qu’il pleuve et qu’il goutte    
que peuvent les doutes
qu’il vente et qu’il souffle
en mars ou en août
la patience à l’ardeur ajoute


    Que rien il n’écoute
et nul ne redoute
la plume le coutre
qu’il veuille et qu’il ouvre
qu’il veille et qu’il trouve
voie neuve vieille route
qu’il vaille et qu’il prouve
l’honneur est en route


    Du ciel et sa voute
la Gloire est là toute 

                    CARMIQUEL

 

 

           21 septembre 1961 / 2015

                à mon Père

 

TA FIN

Tu mourais...
J’étais là

? Que vivais-tu
à ton extrémité 
si proche là
si loin déjà  Rendu là
si près de l’au-delà
sans voix

Tu mourus
je restai là

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15 juillet 2015 3 15 /07 /juillet /2015 14:37

4 juillet 2015

À la bonne heure

- Vous pouvez me donner l'heure ?

- Tapante ou bien sonnée ?

- La bonne simplement.

- Dix sept-heures cinquante-huit.

- Dites, c'est pas donné !

- Prenez-là comme elle est; tout à l'heure elle vous sera plus chère mais totalement périmée.

- Tout à l’heure? Quelle heure voulez-vous dire? À quelle heure précisément?

- Je n'en sais rien ma montre ne donne que l'heure qu'il est...

- Et quelle heure il est?

- Mais je vous l'ai donnée qu'en avez vous fait ?

- Je l'ai passée à un quidam qui me l'avait demandée en passant... Du coup d'ailleurs il a paru moins pressé...

- Il y a des gens qui n'ont pas d'heure ! Je vous la redonne: dix-huit heures trois.

- A la bonne heure !

- Vous aimez mieux celle-là ?

- Oui l'heure est venue... Je vous quitte. À Vous revoir !

- Votre heure sera la mienne.

12 juillet 2015

ILLICO

Qu’est-ce donc qu’illico ? Ici et aussitôt

aussitôt et ainsi

illico qu’es aco ?

ainsi dans ces locaux

qui le dit ? le dico

non pas loin et bientôt

mais hic et nunc subrepto

ex abrupto

subito presto

il accourt là aussitôt

en hélico s’il le faut

il dit « go » « tanguy charlot »

il rallie les locaux

il y est vite et tôt

il s’y colle rapido

vite et vitaux

el momento

il y lit un écho

illimité

il imite l’écho

aussitôt là et beau

Carmiquel

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26 mai 2015 2 26 /05 /mai /2015 10:29

 

       Il y a 

la vie qui va

    celle avec qui l’on fait

     vaille que vive

 

la vie qui a

    la vie devant soi

et va

    à hue et à dia 

        via les aléas 

              

la vie qui s’en voit

des pertes et des bavures

: c’est la vie qui vaut 

                    

  il y a

la vie qui en veut 

qui a matière à

qui a le front de

qui a la main pour

mais aussi le coeur

 

la vie qui a à voir

avec l’à vau-l’eau

    avec l’aventure

avec les huées

    avec les vivats

 

 qui en a rien à faire

 

ou bien qui s’affaire

 

la vie qui y va voir

au delà du miroir

pour la vue le coup d’oeil

... la vision

 

la vie qui s’en veut d’avoir 

  manqué à prévoir 

   failli à pourvoir  

  ni assez fait valoir

  le fonds et l’à valoir

 

c’est la vie qu’on a cru pouvoir

- droit-fil ou exil 

ilienne ou filiale 

vile ou loyale -

 

 

la vie qui nous alla

  avec qui on fit

 

... et celle qui s’en va

 

        l’au-delà la veut

 

( à l’ouvroir dans le soir

un soupir - au-revoir…

 

        CARMIQUEL, Filet de Vie

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22 mai 2015 5 22 /05 /mai /2015 11:33

 

 

Il pleut des cordes     fracas monocorde       comme tout s’accorde                  

la brique et le broc       le coeur le corps        au fond tout concorde                

le chantier   la route    ce n’est pas un tracas   avec tout  ce fracas 

 

on n’attend plus personne     le jour marque le pas    °°° tout ce qu’on fera pas°°°

 

ça sonne    ça résonne          on est là pour personne   

 

on est fait de bien peu      la peau    les os    le sac    la corde

 

qu’est-ce qu’il tombe          des tonnes des trombes           une hécatombe               

un long décompte  de gouttes d’eau              j'en demande encore   

on est comme il pleut        indifférent    dolent          pas mécontent vraiment       

agacé     apaisé       parallèlement                  S’il faut un lieu     

c’est le pas de la porte   l’avancée      la varangue    l’avant- toit de la véranda   

tous  à la même enseigne        faute de mieux    quel rideau tombe !

il pleut  rigide       clôture   palis : la pluie       en face c’est un autre rive        

c’est de la pluie pas plus        y a pire           c’est un bien pour un mieux

la pluie    puis la pluie     continûment     durablement 

le ciel existe   la preuve     il est à verser tout ce qu’il peut

ça dégouline      la mandoline n'est pas plus cristalline    que les chenaux

Il pleut   il mouille    et les têtes de gargouilles ont le nez qui coule

il y a comme une patience dans la touffeur  comme une indulgence dans la tiédeur 

 

il pleut comme ça veut      rien plus      mais toute la pluie tient toute là  

pour ailleurs on doute        on voit pas le bout de la route

il pleut   à verse         jusqu’à tant qu’il en reste          le ciel se déleste    

on peut bien peu contre les eaux        tout s’éboule sans le vouloir  

ça tombe  comme les cailloux de la fronde       ça s’effondre         ça dévale

c’est déglingue   bruits de zinc  de tringles     des bâches claquent  

la débâcle    manquerait plus qu’on débloque       et la vue  flotte   

comme sont élastiques  les branches d’arbres   l’herbe des prés 

 

toute surface   lustrée comme de plastic  un parquet astiqué 

 

il pleut  en règle      tout le ciel tient tout dans cette pluie là   

 

le temps n’y fait rien   l’eau entend ne pas en rester là

 

ça tombe bien   on doutait de rien    ce vent loufoque     cette flotte   

 

on s’en toque  il est temps que l’on défroque     ce temps me botte au fond

 

la vie décroche  l’éclair provoque aucun sursaut   le coeur reste  au repos

 

 

le vent s’assagit    il pleut   des brins      des bribes     la pluie tombe pile 

 

on reste là    à l’abri       chaque chose      sous les gouttes    a son bruit

 

c’est suffisant    on attend      à chaque pluie sa manière de pleuvoir

 

            CARMIQUEL  Ondée

 

 

 

 

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1 mai 2015 5 01 /05 /mai /2015 09:43

1er Mai - Fête du Travail

 

     TÂCHERON


Qui apportera de l’ouvrage
qui requerra notre emploi

au moins se trouver là

enfin trouver à travailler
travailler à trouver    
seul travail qui vaille

trouvailleur

trouveur de trouvaille
trouvère    
faire vers de tout
sans rime ? déraison !


vers-libriste

librettiste 
vers-livreur
barde débardeur
ce n’est pas le métier qui manque

émailleur de camés
rimailleur
étrilleur 
trimardeur
poète troupier  patrouilleur
troueur de muraille  
trouveur de parlers 
de parler à qui parler
vers de militants

poète de chevalet
poète d’atelier
écrivain d’intérieur 
poésie d’écritoire
chanson de toile @ http://www.
de livre d’heures 
de heurts et d’heurs bons

trouvère du trou d’air
poète de plein vent
poète de plain-chant
troubadour de baroud       
de bourdes de calembours
poète de salon de slalom 
de slam de spam de slang

tabellion de rébellion
homme d’oeuvres
ouvreur à l’ailleurs

trouveur 


   CARMIQUEL

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5 avril 2015 7 05 /04 /avril /2015 13:56

Accepter les différences ? Quoi de plus facile!

 

Soulever des différents ? Pourquoi se mettre en cette peine ?

 

Morale du confort : la tolérance comme une indifférence.

 

Se rendre à l’évidence. Si tant de différences il y a, elles nous tiennent à distance.

Voisin de palier mais pas de plain-pied. Vis-à-vis mais pas mon alter ego. Son roi n’est pas mon cousin

 

Et pourtant un métis est mon semblable : le fruit du métissage de son père et de sa mère comme moi et bien d’autres. L’âne a ses ânons, le benêt ses benettons. 

 

Plus que de l’indifférence le refus de sangs-mêlés c’est de le honerie.

 

C’est donc une exigence de rechercher nos ressemblances surtout si elles échappent à l’évidence. 

 

Préférer la précellence , cultiver nos excellence. 

 

Différer l’indifférenciation. Se mêler à ceux qui nous regardent. 

 

Et nous demander si nous ne pourrions les assembler sans faux-semblants et en faire  l’alliage  dans l’alliance.

 

 

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12 mars 2015 4 12 /03 /mars /2015 09:32

Le FN fait 40% des intentions de votes, quand il en faisait 10, le Ps en a 20 quand il en avait 40. L’Ump 35 (quand il en avait 30). Question: qui du Ps ou de l’Ump est le plus "poreux" au vote FN ?


Un chef d'État étranger déclare à des ressortissants français qu'il leur est loisible de venir dans son pays jouir de la prospérité, de la sécurité et d'autres choses encore, auxquelles lui et ses prédécesseurs ont travaillé depuis l'origine. Question: ce chef d'État est-il Mr Nétaniahou ou Mr Boutéflika ?


Question: vouloir faire revenir la jeunesse dans les Casernes alors qu'on ne peut les tenir dans les Écoles n'est-ce pas porter en bien grande estime le personnel militaire et pour des chiffes molles le personnel enseignant e t d'une manière plus générale additionner l'inconscience et l'aveuglement ?


La Grèce s'insurge contre le libéralisme qui voudrait l'obliger à mettre à pied bon nombre de ses fonctionnaires; Question: n'est-on pas fondé à reconnaître que sa situation a donné, tant au FMI qu'à la BCE, à la " Troïka " et ailleurs encore à employer bon nombre de fonctionnaires.



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